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Le débat en anglais d’hier soir a confirmé les craintes des travailleuses et travailleurs : un gouvernement O’Toole compromettrait la reprise économique et sabrerait dans les services publics sur lesquels compte la population canadienne.
À l’issue du débat des chefs en français, il est clair que s’ils étaient élus, les conservateurs d’Erin O’Toole feraient reculer le Québec et les francophones de partout au Canada.
Le Canada a besoin d’un gouvernement qui réduira les emplois précaires, augmentera le financement de la recherche universitaire et investira dans un système d’éducation pour tous et toutes. Engagez-vous à voter pour une candidate ou un candidat qui croient en l’importance d’un système d’enseignement postsecondaire de haute qualité, abordable et accessible.
Il est si important que les membres de l’AFPC et la population canadienne appuient les partis qui continueront à bâtir et à financer un réseau de services de garde universel, accessible et abordable. Cela permettra de réduire les frais, d’augmenter le nombre de places, d’aider les femmes à retourner au travail et de rémunérer équitablement les éducatrices et éducateurs de la petite enfance qui sont sous-payés depuis trop longtemps.
Toutes les personnes salariées, y compris celles à la fonction publique fédérale, peuvent se livrer à des activités politiques en période électorale. Une seule condition : que ces activités ne nuisent pas à leur capacité d’effectuer leurs fonctions de manière impartiale.
Élections Canada ne placera pas de bureaux de vote sur les campus, affectant ainsi des milliers de travailleuses et travailleurs y vivant.
O’Toole entend bien reprendre le flambeau de Harper. Sa plateforme électorale est truffée de mesures visant à « faire des économies » et à rendre le gouvernement « plus efficient ». Comment? En sous-traitant les services publics à des entreprises privées.
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