L’AFPC accueille positivement la nouvelle étude du Centre for Future Work, qui explique comment des services de garde abordables et accessibles à tous pourraient aider l’économie à se relever après la pandémie de COVID-19. L’étude démontre que les avantages économiques d’un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dépassent largement les coûts.
Elle soutient les demandes de l’AFPC visant l’établissement d’un réseau pancanadien et appuie fermement le récent engagement du gouvernement Trudeau à réaliser « un investissement important, soutenu et à long terme » pour mettre en place un système d’apprentissage et de garde d’enfants à l’échelle du Canada dans le cadre d’un plan de relance économique post-pandémie.
L’étude démontre que la mise en place d’un programme universel d’apprentissage et de garde des jeunes enfants sur une période de 10 ans :
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créerait plus de 200 000 emplois dans les garderies réglementées;
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générerait 80 000 emplois dans des industries connexes, comme la construction et la rénovation;
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engendrerait une hausse du PIB canadien de l’ordre de 63 à 107 milliards de dollars;
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générerait des recettes fiscales de l’ordre de 17 à 29 milliards de dollars pour les gouvernements fédéral et provinciaux, une somme amplement suffisante pour couvrir les coûts des services de garde financés par les deniers publics.
L’élargissement des services permettrait à 725 000 femmes d’intégrer le marché du travail, ce qui permettrait de réaliser une partie des importants avantages économiques susmentionnés.
Le rapport fait également état de bienfaits pour la santé et le bien-être économique des enfants qui participent à ces programmes, et ce, tout au long de leur vie. En effet, des données probantes montrent qu’une éducation de qualité durant la petite enfance peut améliorer les compétences cognitives et sociales et la santé, réduisant de ce fait les dépenses publiques dans le réseau de la santé et des services sociaux. Les recherches montrent que l’accès à des services de garde de haute qualité est particulièrement bénéfique pour les enfants issus de familles à faible revenu et racialisées, qui ont accès à moins de programmes.
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Téléchargez : Le rôle des services éducatifs et de garde à l’enfance dans la relance de l’économie canadienne après la COVID-19
« Notre syndicat est depuis des décennies à l’avant-garde de la lutte pour un réseau de services de garde universel, alors c’est encourageant de voir enfin les astres s’aligner, se réjouit Chris Aylward, président national de l’AFPC. Nous avons toujours dit qu’un réseau national pourrait facilement couvrir ses propres coûts, et cette étude le confirme. »
Actuellement, les Canadiens sont parmi ceux qui dépensent le plus pour les services de garde dans le monde selon le classement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
« Le Canada a un retard considérable à rattraper pour ce qui est des services de garde, ajoute Chris Aylward. La meilleure façon d’assurer une relance économique équitable après la pandémie est d’investir dans un réseau universel de services de garde abordables. »