Daniela Aubichon ne se voyait pas comme une travailleuse précaire jusqu’à ce que la pandémie vienne tout chambouler. Elle travaillait au Casino de Regina depuis 21 ans avant d’être soudainement licenciée en mars 2020, après la fermeture des commerces d’un bout à l’autre du pays.
« J’avais un emploi stable, dit-elle. Maintenant, je joue à la roulette avec mes factures. »
Daniela essaie de joindre les deux bouts avec l’assurance-emploi, mais c’est loin d’être facile. Comme elle n’a plus d’avantages sociaux, elle doit maintenant payer ses médicaments de sa poche.