En mars 2024, après une pause de quatre ans, le Fonds de justice sociale (FJS) de l’AFPC a relancé son programme annuel de formation. Des membres de l’AFPC se sont rendus au Guatemala pour participer à la 14e édition de L’éducation à l’œuvre, projet annuel du Fonds mené en partenariat avec l’organisme de solidarité Education in Action.

De retour au pays, la délégation de l’AFPC témoigne de ses expériences et de ses impressions des organismes de défense qu’elle a rencontrés. Ceux-ci militent pour la justice et la reddition de compte pour les crimes contre l’humanité commis durant la guerre civile guatémaltèque. La délégation témoigne également de la résilience des populations rurales qui se mobilisent pour faire de l’accès à la terre et à l’eau des droits fondamentaux, et de la détermination des caféiculteurs autochtones qui, malgré la pression exercée par un marché concurrentiel international, ont fondé une coopérative équitable prospère produisant le café Justicia.

La certification biologique, avantageuse ou non pour les petits producteurs de café?
Par Addison Herman

Addison Herman est présidente de la section locale 630 du SEIC d’Ottawa-Gatineau, copréside le Comité des jeunes travailleuses et travailleurs de l’AFPC-RCN et siège au Comité national des jeunes travailleuses et travailleurs du SEIC.

La justice au service de la guérison : le travail de FAMDEGUA au Guatemala
Par Carlos Gardella

Carlos Gardella est le délégué syndical en chef de la section locale 30910 de l’UEDN à Medicine Hat, en Alberta. À l’AFPC, il est aussi président du Comité des droits de la personne de Calgary et du sud de l’Alberta.

La pénurie d’eau, c’est l’affaire de tout le monde
Par Sukhpal

Sukhpal est membre de la section locale 30856 du SEIC.

À propos de L’éducation à l’œuvre

Depuis 2007, le FJS de l’AFPC envoie chaque année une délégation au Guatemala pour accompagner les organismes locaux dans leur travail de proximité et apprendre de leurs expériences. L’éducation à l’œuvre fait partie du programme de formation du Fonds.

Ce projet vise à mobiliser les membres par l’action directe, à approfondir leur compréhension de la réalité guatémaltèque, et à tisser des liens avec les communautés mayas, surtout par l’intermédiaire du Comité Campesino del Altiplano (CCDA), et d’autres organismes communautaires défendant les droits des Autochtones, des femmes, des travailleuses et travailleurs et des défenseurs de la terre. Cette année, la délégation a participé à la construction d’une salle communautaire à San Gregorio, un nouveau lieu de rassemblement et de mobilisation.

La solidarité entre les membres de l’AFPC et ces partenaires guatémaltèques montre l’importance du FJS pour les populations qui aspirent à un mode de vie durable ancré dans l’égalité et l’accès à l’éducation, à la terre et à l’eau potable. Depuis 2007, plus de 80 membres de l’AFPC d’un peu partout au Canada ont participé à L’éducation à l’œuvre. À leur retour, la plupart continuent de militer, de prôner la justice sociale et de transmettre leurs apprentissages à leur syndicat et à leurs communautés, multipliant ainsi les retombées du Fonds.

L’Éducation à l’œuvre est une initiative de Roberto Miranda (1955-2011), un militant de l’AFPC qui souhaitait offrir aux membres une expérience unique d’apprentissage et de collaboration avec des communautés et producteurs du CCDA. Depuis 1982, le CCDA — une coopérative communautaire dirigée par des Autochtones — défend les droits économiques, sociaux et culturels des peuples mayas, et milite pour un partage équitable des terres, l’agriculture durable et l’autonomisation économique des femmes. Le CCDA produit aussi du café équitable, le café Justicia.

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