Le rapport de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe PA et les enjeux communs laisse entrevoir des gains pour les travailleuses et travailleurs, mais pas assez pour contrer l’inflation, comme le revendique l’AFPC.
Dans son rapport publié le 17 février, la CIP recommande, entre autres, d’accorder aux 120 000 fonctionnaires fédéraux des groupes PA, SV, TC et EB des augmentations générales de 9 % sur trois ans, soit 1,5 % en 2021, 4,5 % en 2022 et 3 % en 2023.
Bien qu’il s’agisse d’une amélioration par rapport à l’augmentation annuelle moyenne de 2,06 % proposée par l’employeur, ce ne sera pas assez pour atteindre notre objectif : obtenir un bon contrat de travail qui suit la courbe de l’inflation.
Lisez le rapport de la CIP
Le rapport offre aussi des conseils sur d’autres points importants, comme l’établissement de milieux inclusifs, la conciliation travail-vie personnelle et de bons emplois stables.
La commission recommande notamment de donner aux fonctionnaires un droit de regard sur les ententes de télétravail, d’élargir la définition du harcèlement pour qu’elle comprenne d’autres formes de harcèlement et de violence discriminatoires, et d’incorporer les possibilités de télétravail et de travail hybride dans l’Appendice sur le réaménagement des effectifs.
Les recommandations de la CIP ne sont pas contraignantes, mais offrent des pistes de solution pour aider l’AFPC et le gouvernement à conclure une entente.
De toute évidence, nous devrons continuer d’insister pour que le gouvernement revienne à la table en avril avec un nouveau mandat lui permettant d’offrir aux membres de l’AFPC de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire qui suivent l’inflation.
Le seul moyen d’y arriver, c’est de faire front commun et de montrer que nous sommes prêts à débrayer s’il le faut pour que les travailleuses et travailleurs cessent de s’appauvrir.
C’est le temps d’agir! Inscrivez-vous aux votes de grève qui se tiendront du 22 février au 19 avril.