La formation fait partie intégrante de ce Plan et n’est jamais vraiment terminée. En tant que syndicat, nous valorisons la réflexion et la croissance. Nous continuerons de travailler aux projets suivants : 

• Création d’un programme de leadership pour aider les membres autochtones, noirs, asiatiques et autrement racialisés à naviguer la structure de l’AFPC et à gravir les échelons au sein du syndicat. 

• Préparation d’un cours obligatoire sur la lutte contre les différentes formes de racisme (anti-autochtone, anti-noir et anti-asiatique) pour les leaders syndicaux et les dirigeantes et dirigeants régionaux, des Éléments et des sections locales. 

• Conception et présentation d’ateliers et de webinaires sur l’histoire des pensionnats autochtones et la mise en application des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (conformément à la résolution 18/GEN-060).  

• Maintien des ateliers « Une initiation à l’AFPC pour les membres autochtones » et « Syndicalisme à l’île de la Tortue ».   

• Révision des cours nationaux sous l’angle de la lutte contre le racisme et préparation de nouveaux cours dans une optique de lutte contre le racisme anti-autochtone, anti-noir et anti-asiatique.  

• Élaboration d’un cours sur la lutte contre l’islamophobie conformément à la résolution 18/GEN-023. 

• Mise à jour d’un cours national en leadership pour les femmes autochtones et d’un cours semblable pour les membres noirs et autrement racialisés à partir des suggestions des membres, et présentation du cours. 

• Mise à jour et adaptation de l’atelier de mobilisation et de représentation en matière de discrimination raciale. Il sera offert à l’automne aux personnes déléguées et aux membres des Éléments, des sections locales et des sections locales à charte directe.  

• Les membres du Conseil national d’administration l’ont suivi en mars dernier. 

• Formation sur l’équité en matière d’emploi à l’intention des membres.  

• Ajout de ressources et mise à jour du Plan d’action contre le racisme : renseignements spécialisés qui abordent les questions de discrimination fondée sur l’intersectionnalité et le racisme systémique. 

• Invitation aux membres autochtones, noirs et racialisés à suivre la formation de délégué syndical pour leur permettre de participer pleinement au syndicat. 

• Distribution d’outils en langage clair aux représentantes et représentants syndicaux, pour qu’ils puissent recenser les obstacles systémiques, ainsi que de stratégies pour éliminer le racisme systémique et d’un outil d’analyse de l’équité. 

• Examen des dossiers liés aux droits de la personne qui peuvent être empreints de racisme à l’endroit des personnes autochtones, noires, asiatiques ou autrement racialisées.  

• Renforcement des partenariats avec des organismes et des leaders communautaires qui combattent la discrimination raciale systémique et création de nouveaux partenariats. 

• Diffusion d’un sondage auprès des membres pour cerner les obstacles à la participation des personnes autochtones, noires, asiatiques et autrement racialisées au syndicat; collecte de suggestions sur ce dont ils ont besoin pour s’impliquer davantage. 

• Groupes de discussion pour déterminer ce qui pousse les membres autochtones, noirs, asiatiques et autrement racialisés à s’impliquer dans leur syndicat et les sections locales afin de comprendre les obstacles qu’ils rencontrent et de savoir les surmonter. 

• Révision de la Déclaration de principes sur l’égalité raciale de l’AFPC (18/GEN-045). 

• Demande d’une réforme de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. 

• Revendication de la mise sur pied d’un bureau autonome de lutte contre le racisme doté de ressources suffisantes pour s’occuper directement des questions de racisme et de discrimination au travail. 

• L’AFPC a rencontré l’équipe juridique du recours collectif des fonctionnaires autochtones et continuera de lui apporter son soutien tout au long du processus. 

• Conception de campagnes nationales et régionales pour lutter contre le racisme. Maintien du soutien au Recours collectif noir : au cours des deux dernières années suivant le recours, des membres de l’AFPC ont témoigné d’incidents de discrimination, d’exclusion et de traumatisme racial qui les ont marqués. Parmi les 1 500 plaignantes et plaignants, près de 1 100 sont membres de l’AFPC et 70 % sont des femmes. Nous remercions ces personnes de s’être manifestées et continuerons de leur offrir un soutien financier et l’aide de notre personnel pour nous assurer qu’elles obtiennent réparation.  

• En tant que syndicat, nous exhortons le gouvernement fédéral à régler le Recours collectif noir intenté au nom de dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux noirs en 2020.