La lutte de l’AFPC pour l’équité salariale : c’est reparti

Le Conseil du Trésor a demandé au commissaire fédéral à l’équité salariale d’approuver trois plans distincts d’équité salariale pour l’administration publique centrale. L’un de ces plans s’appliquerait aux membres de l’AFPC.

L’AFPC s’oppose farouchement à cette demande. Diviser ainsi l’administration publique centrale limiterait les méthodes de comparaison des emplois visant à déterminer les écarts salariaux en fonction du genre et à les éliminer en rajustant les salaires.

Nous enjoindrons au commissaire de rejeter la demande du Conseil du Trésor et de confirmer qu’il n’y aura qu’un seul plan d’équité salariale pour tous les fonctionnaires fédéraux, comme le prévoit la Loi sur l’équité salariale.

Cette loi, entrée en vigueur en août 2021, exige des employeurs qu’ils établissent un plan d’équité salariale dans un délai de trois ans et qu’ils rajustent les salaires en conséquence. Nous sommes loin de l’époque où les femmes et leurs syndicats devaient déposer des plaintes devant la Commission canadienne des droits de la personne pour tenter d’obtenir un salaire égal pour un travail de valeur égale.

« Ce n’est pas la première fois que le Conseil du Trésor essaie de se soustraire à l’obligation de verser un salaire égal pour un travail de valeur égale », affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il y a 20 ans, notre syndicat a remporté une victoire historique qui a établi l’équité salariale dans la fonction publique fédérale. Nous sommes prêts à remonter aux barricades pour défendre ce droit fondamental. »

La demande du Conseil du Trésor ne change en rien les travaux sur l’équité salariale entrepris par d’autres employeurs relevant de la compétence fédérale pour lesquels travaillent des membres de l’AFPC.

Consultez la page sur l’équité salariale du site de l’AFPC pour plus d’information.

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19 Juillet 2022