L’économie canadienne reprend tranquillement, mais bien des personnes, surtout des femmes, ne pourront retourner au travail faute de services de garde abordables et accessibles. Il y a toujours eu un manque criant de services de garde agréés, mais la pandémie empêche maintenant les garderies de fonctionner à pleine capacité.
Rareté des services de garde
On s’attend à ce qu’il y ait moins de places en garderie pendant un certain temps en raison des mesures de précaution qui doivent être appliquées. Le gouvernement du Québec, par exemple, a autorisé la réouverture graduelle des garderies, mais à 30 % de leur capacité normale. Comme on doit faire le dépistage auprès des enfants et des parents à leur arrivée, surveiller la santé des enfants tout au long de la journée et nettoyer les jouets et les surfaces, le ratio d’enfants par éducatrice est limité.
Préoccupations en matière de sécurité
De nombreux parents s’inquiètent de la santé et de la sécurité de leurs enfants, surtout ceux qui doivent recourir à des services de garde non agréés et non réglementés. Comme les directives varient d’une province et d’un territoire à l’autre, les parents craignent davantage d’envoyer leurs enfants en garderie.
Meilleur accès aux services de garde abordables
L’Alliance de la Fonction publique du Canada continue de militer activement pour des services de garde accessibles, abordables, sécuritaires et de qualité. La COVID-19 a mis en relief l’importance des services de garde d’enfants et les défis qui s’y rattachent.
Le gouvernement doit faire mieux. L’AFPC souhaite un avenir où les services de garde autorisés :
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seront accessibles, abordables et offriront des soins éducatifs de qualité à la petite enfance;
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seront inclusifs et auront des programmes qui tiennent compte des caractéristiques culturelles;
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offriront une rémunération décente et un meilleur soutien au personnel chargé de l’éducation à la petite enfance;
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feront preuve de souplesse et de compréhension pour permettre aux mères en particulier de retourner au travail si elles le souhaitent.
Le gouvernement doit :
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étendre l’accès aux services de garde d’urgence sûrs, agréés et gratuits aux parents d’enfants d’âge préscolaire et scolaire qui doivent travailler durant la pandémie;
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intégrer le financement des services de garde d’enfants à son plan d’intervention de sorte qu’il y ait des programmes de garde d’enfants agréés lorsque la crise sanitaire prendra fin;
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veiller à ce que les services de garde soient universels, accessibles, abordables, inclusifs et de qualité;
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permettre aux fonctionnaires de continuer à utiliser le congé 699 s’ils n’ont pas accès à des services de garde adéquats et sécuritaires pour leurs enfants.
Sauvons les services de garde et d’éducation à la petite enfance
Joignez-vous à l’AFPC et signez la pétition pour éviter l’effondrement du réseau des services de garde et d’éducation à la petite enfance en raison de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement doit élaborer un plan pour soutenir ce secteur et mettre en place un réseau de services de garde qui répondent aux besoins des enfants et de leurs parents – des services dont nous sommes tous fiers.