Les femmes doivent être au premier plan de la relance postpandémie du Canada 

Lorsque la crise sanitaire a frappé, des millions de personnes se sont soudainement retrouvées sans emploi, et  les femmes ont été touchées plus que les hommes. 

À quoi cela est-il dû? Au  fait que les femmes sont plus nombreuses à occuper des emplois précaires de première ligne  dans les restaurants, dans les épiceries et auprès des malades et des personnes âgées. Elles sont plus à risque de contracter la COVID‑19 au travail sans pouvoir compter sur un emploi à temps plein ou un congé de maladie payé lorsqu’elles sont contraintes de s’absenter. 

Ces disparités ont été d’autant plus marquées parmi les femmes marginalisées, notamment les femmes racialisées, noires, autochtones, LGBTQ2+ et celles ayant un handicap. 

Plus que jamais, on a besoin d’un gouvernement qui fera de l’équité sociale et économique entre les genres une priorité nationale et qui placera les femmes au premier plan d’une relance postpandémie qui ne laisse personne de côté.

Engagez-vous à voter pour quelqu’un qui veillera à ce que personne ne soit laissé de côté.

Équité salariale 

Encore aujourd’hui, une femme ne gagne que 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme. L’écart est encore plus important parmi les femmes racialisées, noires, autochtones, LGBTQ2+ et celles ayant un handicap.

Violence et harcèlement sexuel

En raison des confinements répétés et de l’isolement accru, le Canada a connu une forte augmentation des cas signalés de violence familiale envers les femmes pendant la pandémie. Ces femmes devront vivre avec les effets psychologiques et physiques de cette violence bien après la fin de la crise.

Garde d’enfants

Les familles canadiennes, et particulièrement les femmes et les mères monoparentales, ont de la difficulté à payer les frais de garde à la hausse et à trouver des services de garde de qualité pour leurs enfants. 

Elles se sont senties encore plus coincées quand les écoles et les garderies ont fermé leurs portes et que de nombreux parents ont été forcés de choisir entre aller travailler et s’occuper de leurs enfants. 

Pour changer cette situation, il faut soutenir les partis qui continueront à bâtir et à financer un réseau de services de garde universel, accessible et abordable, qui réduit les coûts, offre un plus grand nombre de places et aide les femmes à retourner au travail. 

Ce que propose le Parti conservateur – un crédit d’impôt – ne répondra pas aux besoins de la population canadienne. Les familles à faible revenu auraient droit à un remboursement maximal de 6000 $ et les autres toucheraient encore moins. En plus d’être inéquitable, leur promesse est compliquée et ne règle aucunement le problème urgent du manque de places dans des services de grande qualité.

Ne laisser personne de côté

Le 20 septembre, donnons-nous  un gouvernement qui accorde la priorité à l’équité salariale, qui a un plan concret pour lutter contre le harcèlement et la violence fondée sur le genre, qui élargit et finance des services de garde universels et abordables et qui place activement les femmes au premier plan. 

Engagez-vous à voter pour quelqu’un qui veillera à ce que personne ne soit laissé de côté. 

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26 Août 2021