La face cachée de Phénix : « J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête » 

Lorsque Tristan Drozdiak a reçu en 2018 un paiement forfaitaire de 15 000 $ en dédommagement pour les deux années où il avait été sous-payé, il s’est dit que le cauchemar Phénix était chose du passé. Or, quatre années plus tard, il reçoit une lettre l’informant qu’il doit maintenant 3 000 $ au gouvernement. Son avenir est désormais incertain. 

« J’ai été sidéré de recevoir une facture, dit Tristan. Je pensais que mon problème avait été réglé quatre ans plus tôt, mais j’ai découvert du jour au lendemain que ce n’était pas le cas. Il est même plus compliqué que jamais. » 

En 2016, ces problèmes de paye ont empêché Tristan et celle qui est aujourd’hui sa fiancée, Teri, d’acheter une maison. Au moment où ils planifient leur avenir ensemble, Tristan a la nette impression que le cauchemar Phénix ne connaîtra peut-être jamais de fin. 

« Nous avons déjà dû reporter notre projet d’acheter une maison. Aujourd’hui, nous pensons nous marier et peut-être avoir des enfants. Mais qu’est-ce qui me prouve que je ne recevrai pas une autre facture dans quatre ans? J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

« J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

Tristan a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2013. Il est interprète à Parcs Canada à Edmonton depuis 2015. Entre 2016 et 2018, ce membre de l’AFPC-SEN a été sous-payé : il lui manquait 7 $ l’heure sur chacune de ses payes. Puis, un mois, il a reçu 3 000 $ de trop. 

Son unité de gestion a tant bien que mal essayé de l’aider, mais elle ne savait pas comment. Ce n’est qu’après plus d’une année d’échanges avec le Centre des services de paye qu’on lui a confirmé avoir inscrit dans le système qu’il y avait un problème. Entre temps, Tristan avait créé un tableau Excel pour l’aider à suivre ces problèmes de paye, mais c’est devenu trop frustrant et compliqué à gérer. 

« C’était très difficile de suivre l’évolution des choses entre 2016 et 2018, explique-t-il. Et, comme si ça ne suffisait pas, il fallait toujours qu’il y ait une erreur sur mes payes. Je ne sais plus trop où donner de la tête. » 

Au cours de l’été 2018, il remarque deux paiements forfaitaires dans son compte bancaire. N’ayant reçu aucune explication ni de ventilation des paiements, il n’a jamais su comment les montants avaient été déterminés. Pour compliquer les choses, il reçoit également la paye rétroactive qui lui était due après l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective de Parcs Canada, le 31 mai 2018. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres; j’ai l’impression d’avoir un allié. » 

Lorsqu’il a reçu une lettre du gouvernement au début de l’année lui annonçant qu’il devait 3 000 $ de trop-payé, il s’est tourné vers l’AFPC pour qu’elle achemine son dossier au bon endroit et fasse la lumière sur ses problèmes de paye. L’AFPC a aidé plus de 10 000 membres à résoudre différents problèmes en lien avec leur paye, leurs prestations de retraite, leurs prestations de soins de santé complémentaires et leurs indemnités de départ. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres, affirme Tristan. Le simple fait que vous fassiez pression et que vous ne laissiez pas les choses aller me donne l’impression d’avoir un allié. » 

Si vous n’avez pas réussi à résoudre un problème auprès du Centre des services de paye et aimeriez que notre équipe d’intervention Phénix vous donne un coup de main, contactez-nous. Servez-vous du menu déroulant pour nous indiquer la nature de votre problème. 

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11 Mars 2022