Pour le bien public : La menace grandissante de la privatisation et les propositions des travailleurs pour protéger notre avenir

L’AFPC et plusieurs autres syndicats font partie du Groupe de travail sur les nouvelles formes de privatisation mis sur pied par le Congrès du travail du Canada. Le 25 juin, le Groupe de travail a rendu public son rapport, intitulé Pour le bien public : La menace grandissante de la privatisation et les propositions des travailleurs pour protéger notre avenir.

Le rapport est l’aboutissement d’une analyse approfondie des nouvelles formes de privatisation, en particulier les obligations à impact social (OIS), la participation des régimes de retraite et d’autres investisseurs à l’infrastructure privatisée et les nouveaux organismes fédéraux qui facilitent la privatisation des services et des infrastructures (la Banque de l’infrastructure du Canada, FinDev Canada et le Fonds de finance sociale). Ces organismes qui, de toute évidence, devraient relever de l’État et servir le bien commun, ainsi que les formes plus traditionnelles de privatisation contribuent à l’instabilité grandissante des services publics alors que nous avons besoin, plus que jamais, d’une fonction publique forte, efficace et compétente pour assurer des services essentiels à la population canadienne.

Rédigé en grande partie avant la pandémie de COVID-19, Pour le bien public fait ressortir l’importance critique des services publics en temps de pandémie. Les travailleuses et travailleurs de la fonction publique – des membres de l’AFPC – ont été là pour nous tout au long de la crise : luttant contre la pandémie à l’Agence de santé publique du Canada, inspectant les aliments que nous consommons, protégeant nos frontières et nos aéroports, traitant les demandes d’aide d’urgence des travailleurs et des entreprises, développant et testant des vaccins et des traitements.

Dans certains secteurs, la privatisation a causé des décès. La situation dans les foyers de soins de longue durée privés est un exemple tragique de ce qui arrive lorsqu’on fait passer les profits avant les gens.

Le rapport trace la voie à suivre : il faut rapatrier les services publics et encourager le recours aux meilleures pratiques en matière de financement, de construction et d’entretien d’infrastructures par les pouvoirs publics. Ces infrastructures seront essentielles non seulement pour relancer l’économie après la pandémie, mais aussi pour mieux résister aux pandémies, aux changements climatiques et aux autres crises à venir.

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26 Juin 2020