L’AFPC demeure convaincue que la vaccination est une mesure de santé publique essentielle à la protection de nos milieux de travail et de vie. Cela dit, elle croit que l’assouplissement progressif des mesures sanitaires partout au pays doit donner lieu à un examen attentif de la politique de vaccination du gouvernement fédéral et de son application.
La pandémie a évolué, comme l’état des connaissances, et nous croyons que le congé non payé pour le personnel qui n’est pas vacciné est devenu une mesure administrative sévère, voire disciplinaire, qui n’a pas lieu d’être.
L’AFPC a déposé des griefs de principe au nom de tous ses membres de la fonction publique fédérale qui ont été placés en congé non payé à cause de leur statut vaccinal, qu’ils travaillent pour le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments ou Parcs Canada.
À titre de réparation, nous avons demandé qu’une compensation soit versée aux membres qui continueront à être placés en congé non payé à cause de la politique du gouvernement.
Le dépôt des griefs de l’AFPC coïncide avec l’examen de la politique de vaccination que doit mener le gouvernement six mois après sa mise en œuvre.
Tout au long de la pandémie, nous avons soutenu nos membres dont les droits ont été brimés à cause de leur statut vaccinal.
L’AFPC poursuit sa collaboration avec le gouvernement pour que le mandat vaccinal fédéral reflète les directives de santé publique les plus à jour, tout en protégeant la santé, la sécurité et les droits de ses membres.
Les griefs de principe pour les fonctionnaires en télétravail toujours actifs
En décembre dernier, l’AFPC a déposé un grief de principe pour les membres du Conseil du Trésor en télétravail, puis un second pour ceux de l’ARC il y a quelques semaines. Même si le plus récent grief inclut tous les travailleurs et travailleuses, qu’ils soient ou non en télétravail, la représentation de ces deux premiers griefs se poursuit.
Au moment de les déposer, nous avons soutenu que le gouvernement fédéral abusait de son pouvoir en plaçant les télétravailleurs qui ne sont pas vaccinés en congé non payé, alors qu’il était peu probable qu’ils retournent un jour à leur lieu de travail désigné et qu’ils ne représentaient aucun réel danger pour la santé et la sécurité professionnelles.