Partout sur la planète, nous sommes confrontés à une crise climatique sans précédent et le temps presse pour agir. Le 20 septembre, nous aurons l’occasion d’élire un gouvernement prêt à répondre à l’urgence climatique en réduisant notre dépendance aux combustibles fossiles, en assurant une transition juste et équitable vers des emplois verts et en s’attaquant au racisme environnemental.

Engagez-vous à voter pour une candidate ou un candidat qui mettra les gens d’abord et s’attaquera à l’urgence climatique.

Conséquences désastreuses de la crise climatique

Au cours des derniers mois, nous avons de nouveau été témoins des effets ravageurs des changements climatiques. Vagues de chaleur record, feux de forêt intenses et sécheresses ont contribué à réduire en cendres plusieurs villes au pays. La chaleur a emporté des milliers de personnes et les feux de forêt en ont obligé des milliers d’autres à évacuer leur communauté pour éviter le pire.

Les grandes sécheresses ont également nui aux récoltes, ce qui compromettra sans doute la disponibilité des aliments.

Voilà en gros les effets ravageurs des changements climatiques.

Le Canada doit agir

Il n’y a plus de temps à perdre. Le Canada doit dès maintenant contribuer à la lutte mondiale contre la crise climatique en se dotant d’étapes claires qu’il devra franchir pour réduire à néant ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050.

La clé pour atteindre cet objectif : un programme national de tarification du carbone qui décourage l’utilisation des combustibles fossiles et des initiatives qui visent à réduire les émissions des plus grands pollueurs du Canada, comme l’industrie du pétrole et du gaz, principale responsable des émissions de carbone au Canada.

Les gens d’abord

La transition vers une économie sobre en carbone ne peut toutefois se faire au détriment de la main-d’œuvre du secteur de l’énergie.

En tant que syndiqués, nous demandons de solides programmes de soutien bien financés, garantis par des lois de « transition équitable », qui offriront de la formation, du soutien professionnel et un meilleur filet social aux travailleuses et travailleurs des communautés qui se retirent de l’industrie à forte empreinte carbone.

En même temps, nous savons qu’investir massivement dans les transports en commun, la construction de bâtiments durables et la production d’énergie renouvelable créera de bons emplois verts.

Le gouvernement fédéral est le plus important employeur au Canada. Raison de plus pour montrer l’exemple et réduire son empreinte carbone en permettant à ses fonctionnaires de travailler à distance, en subventionnant les cartes de transport en commun et en veillant à ce que ses lieux de travail soient écoénergétiques.

S’attaquer au racisme environnemental

L’urgence climatique fait aussi des ravages au sein des groupes à faible revenu, où sont surreprésentées les populations autochtones, noires et racialisées.

On doit évaluer de manière proactive les conséquences de l’urgence climatique et des mesures de transition sur les communautés marginalisées. On doit s’attaquer en priorité aux répercussions négatives.

Les conservateurs nient toujours le changement climatique

Vagues de chaleur meurtrières. Incendies de forêt. Urgence climatique nationale décrétée par le Parlement il y a deux ans… Rien n’y fait : les conservateurs d’Erin O’Toole refusent toujours d’admettre que les changements climatiques sont réels.

Cette attitude remonte aux années Harper. Le gouvernement conservateur, qui niait et méprisait les recherches scientifiques sur les changements climatiques, a sabré les règlements environnementaux, muselé les climatologues et favorisé l’exploitation du pétrole et du gaz.

Selon les prédictions, les changements climatiques deviendront encore plus extrêmes et dangereux dans les années à venir. On ne peut plus attendre. Il faut agir dès maintenant. Le Canada a besoin d’un gouvernement qui s’engage à réduire à néant son taux d’émissions nettes d’ici 2050, à faire en sorte que la transition soit équitable et à lutter contre le racisme environnemental.

Le 20 septembre, donnons-nous un gouvernement qui fera passer les gens d’abord en s’attaquant à l’urgence climatique.