L’AFPC se joint à un groupe de syndicats canadiens représentant plus de deux millions de personnes salariées pour demander au gouvernement fédéral de rétablir son financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Dans une lettre envoyée au premier ministre Justin Trudeau la semaine dernière, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat national des employées et employés généraux du secteur public (SNEGSP), Unifor, le Syndicat des Métallos, et Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) enjoignent le gouvernement à infirmer sa décision de suspendre le financement à l’UNRWA.
Principal acteur humanitaire à Gaza, l’UNRWA vient en aide à des millions de réfugiés palestiniens depuis plus de sept décennies. Privé des fonds de grands pays donateurs comme le Canada, l’Office risque de devoir cesser ses activités d’ici la fin février.
La situation dans l’enclave palestinienne est catastrophique. Le fait de couper les vivres à un organisme d’aide humanitaire comme l’UNRWA constitue une punition collective infligée à une population écrasée sous des frappes incessantes et privée d’eau, de nourriture, de médicaments et d’électricité.
La suspension du financement à l’UNRWA va à l’encontre des mesures émises par la Cour internationale de justice pour garantir l’acheminement d’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Voilà pourquoi l’AFPC et ses homologues exhortent le gouvernement du Canada à écouter les organisations humanitaires et à rétablir le financement à l’UNRWA.
L’Alliance continue également de réclamer un cessez-le-feu immédiat ainsi que le rétablissement de l’acheminement d’aide humanitaire vers l’enclave palestinienne.
Lire la lettre envoyée à Justin Trudeau