Solide appui au télétravail et hausse de la productivité au fédéral 

Le télétravail est un choix non seulement pratique, mais aussi judicieux, comme le démontre une étude commandée par l’AFPC. Selon le sondage, réalisé en partenariat avec spark*insights, 81 % des gens au Canada croient qu’il est bon pour les travailleuses et travailleurs, et 66 %, qu’il contribue à la productivité. 

Les données de Statistiques Canada le confirment : la productivité de l’administration publique fédérale s’est accrue de 4,5 % entre 2019 et 2023. C’est davantage que ce qu’on a observé dans le secteur privé, et ce, malgré le télétravail. Après le chaos de la pandémie, la productivité est à la hausse – preuve que la flexibilité, loin d’être un frein, joue plutôt un rôle d’accélérateur. 

« Les chiffres sont éloquents : le télétravail est bénéfique sur tous les plans », affirme Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « L’idée selon laquelle il mine la productivité est complètement fausse. Le gouvernement fédéral admet ouvertement qu’il n’a réalisé aucune étude à ce sujet. » 

Points saillants 

  • Au Canada, 66 % des travailleuses et travailleurs appartiennent à des organisations qui offrent des modalités de travail flexibles. De ces personnes, 38 % sont en télétravail et 28 % sont invitées à travailler à distance le plus souvent possible. Chez les moins de 30 ans, le pourcentage passe de 66 % à 78 %. 

  • Quatre personnes sur cinq (81 %) croient que le télétravail est bon pour le personnel et deux sur trois (66 %), qu’il améliore la productivité des organisations. Les réponses au sondage montrent aussi que le télétravail est perçu comme un vecteur de créativité, de bien-être et d’enthousiasme chez les travailleuses et travailleurs, dont les deux tiers indiquent qu’il les aide à être plus productifs, plus conscients des objectifs et plus concentrés. 

  • Lorsqu’on leur a demandé à quoi devrait ressembler l’avenir du travail, 63 % des personnes interrogées se sont prononcées en faveur du maintien d’une certaine flexibilité permettant aux cadres et au personnel de prendre des décisions adaptées à leur milieu de travail, tandis que 22 % accordaient la priorité au télétravail. Seuls 15 % privilégiaient principalement le travail sur place. 

Consultez le sondage

Bien que l’affiliation politique ait influencé quelque peu les réponses, le sondage a révélé un fort soutien, toutes affiliations confondues, pour les modalités de travail flexibles. Les jeunes se sont montrés plus enthousiastes à l’égard du télétravail, mais le consensus était le même, peu importe l’âge ou les convictions politiques. 

« Permettre aux fonctionnaires de mettre en place les conditions de travail qui leur conviennent, voilà la stratégie gagnante – pour eux comme pour l’employeur, ajoute Sharon DeSousa. On a besoin de politiques qui s’appuient sur les faits : l’avenir du travail repose sur la flexibilité, et il se décide maintenant. » 

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10 Octobre 2024