L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) est solidaire des travailleuses et travailleurs de Postes Canada et dénonce fermement l’adoption par le gouvernement fédéral d’une loi de retour au travail.
« Les travailleuses et travailleurs des postes doivent travailler dans des conditions sécuritaires et ils doivent être rémunérés en retour. Le gouvernement aurait dû insister pour que Postes Canada négocie de bonne foi au lieu de forcer ces travailleuses et travailleurs à retourner à la case de départ. » a déclaré Chris Aylward, président national de l’AFPC.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) lutte pour rendre les conditions de travail plus sécuritaires et pour obtenir des salaires équitables pour des milliers de travailleuses et travailleurs des postes en milieu rural et suburbain. Nombre d’entre eux sont obligés de faire des heures supplémentaires non rémunérées et ils subissent souvent des accidents du travail débilitants.
« Le gouvernement libéral a décidé de priver les travailleuses et travailleurs des postes de leur droit fondamental d’être représentés par leur syndicat et de négocier leurs conditions de travail. Le premier ministre Trudeau avait pourtant promis que son gouvernement appuierait les services publics et respecterait les travailleuses et les travailleurs, mais il continue de faillir à cette promesse », a ajouté M. Aylward.
L’AFPC demande au gouvernement d’autoriser la poursuite du processus de négociation collective et de respecter les travailleuses et travailleurs de Postes Canada sur lesquels le peuple canadien compte chaque jour.