Le quatrième anniversaire du cauchemar Phénix approche et les membres de l’AFPC manifestent partout au pays pour presser le gouvernement d’agir. Ce qu’ils revendiquent est simple :
- un dédommagement juste pour tout ce qu’ils ont enduré;
- l’affectation de ressources et de personnel additionnels pour résoudre plus rapidement les problèmes de paye, éviter d’en créer d’autres et stabiliser le système dans les plus brefs délais.
Le mois dernier, le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux a confirmé l’ampleur des ravages faits par Phénix et des problèmes qu’il laisse dans son sillage :
- 72 % des répondants ont été touchés par Phénix
- 59 % ont connu de nouveaux problèmes de paye ou d’autres problèmes de rémunération au cours des 12 mois précédents
- 51 % ont décidé de ne pas chercher ni accepter un autre poste dans la fonction publique fédérale (p. ex., mutation, promotion, détachement, affectation permanente ou intérimaire)
- 74 % ont subi du stress en raison de problèmes liés à la paye ou à d’autres aspects de la rémunération.
D’autre part, l’arriéré actuel de quelque 200 000 mouvements de paye prendra des années à éliminer si le gouvernement n’accélère pas le rythme, et seulement si la situation se stabilise pour de bon.
« Après quatre ans, les statistiques sont toujours aussi catastrophiques, affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. Le gouvernement Trudeau doit aussi oublier les risibles journées de congé qu’il a offertes et verser la même indemnité en argent à tous les fonctionnaires pour tout ce qu’ils ont enduré.
« Le gouvernement doit affecter plus de personnel afin de réduire les nouveaux cas et d’éliminer l’énorme arriéré. »
« Nos membres inspectent nos aliments, protègent nos frontières et fournissent des services essentiels aux Canadiennes et aux Canadiens. Ils méritent à tout le moins d’être payés pour leur travail, sinon de recevoir un dédommagement. »