Nos membres et leurs équipes de négociation peuvent faire avancer la cause de la vérité et de la réconciliation en milieu de travail. Parlez-en aux membres de la SLCD 55602 du territoire visé par le Traité no 1 à Winnipeg. Ils ont obtenu de grandes améliorations lors de la plus récente ronde de négociations avec leur employeur, le Centre autochtone de développement des ressources humaines. Ces membres offrent d’importants services aux familles autochtones, dont la formation pour adultes et des services de garde.  

L’équipe de négo a obtenu une meilleure échelle salariale et renforcé les protections contre le harcèlement, en plus de faire reconnaître le savoir et les pratiques autochtones dans la convention collective.  

Grâce au soutien indéfectible des membres, l’équipe a convaincu l’employeur d’accorder cinq jours de congé par année pour les pratiques autochtones traditionnelles : chasse, récolte, perlage, pêche, préservation des aliments traditionnels, cueillette de plantes médicinales et cérémonies. De plus, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation compte maintenant au nombre des jours fériés payés. 

« Nous devons notre succès aux efforts de l’équipe de négociation, de la SLCD et des membres. Tout le monde a été dans le coup jusqu’au bout », affirme fièrement Marianne Hladun, vice-présidente exécutive de l’AFPC-Prairies. « Les services de formation et de garde d’enfants qui sont fournis aux étudiantes et étudiants autochtones sont prisés par la communauté. Une solide convention collective nous permettra de poursuivre le travail. »  

Ce sont là d’importantes améliorations propres au contexte autochtone que cherche à faire ajouter l’AFPC dans les prochaines conventions collectives à négocier.