L’équipe de négociation de Parcs Canada s’est montrée ferme dans sa volonté d’améliorer les conditions de travail pendant les séances du 19 au 22 septembre, face à plus de 20 demandes de concessions qui auraient de lourdes conséquences sur les travailleuses et travailleurs.
Notre équipe a présenté presque toutes les revendications non pécuniaires en suspens ainsi que des nouvelles – sur l’adhésion au Conseil national mixte et au Programme d’apprentissage mixte AFPC-SCT, la réforme de la classification, les services de garde d’enfants et la prime de langue autochtone.
L’employeur n’a pas répondu à nos revendications, mais il a apporté des ajouts mineurs à son offre non pécuniaire initiale.
Après avoir examiné le cahier de propositions de l’employeur, notre équipe a catégoriquement rejeté les demandes qui auraient lésé nos membres.
Les ajouts aux cahiers de l’AFPC et de Parcs Canada sont surlignés en jaune dans les documents suivants :
Cahier de revendications de l’AFPC
Un énorme fossé sépare les deux parties
Tandis que notre équipe de négociation s’efforce d’améliorer les conditions de travail de tous les membres, l’employeur propose une offre qui aura l’effet inverse.
Nos demandes visent à promouvoir l’équité, la réconciliation, la conciliation travail-vie personnelle et la sécurité d’emploi, tandis par son offre, Parcs Canada cherche à économiser de l’argent, à réduire les droits de nos membres et à s’octroyer une plus grande marge de manœuvre.
Tout cela sur le dos de nos membres, mais notre équipe de négociation ne se laissera pas faire.
C’est pourquoi elle a rejeté les offres concernant :
- les attaques contre le militantisme syndical, en limitant le temps accordé aux membres pour participer à la vie syndicale;
- les propositions relatives aux mesures disciplinaires et aux congés qui font des travailleuses et travailleurs saisonniers du personnel de seconde classe;
- les dispositions relatives aux heures supplémentaires qui désavantagent le personnel aux horaires atypiques et celui qui travaille dans l’arrière-pays, comme bon nombre des membres à Parcs Canada;
- le congé pour s’occuper de la famille qui est conditionnel aux nécessités du service;
- l’augmentation du nombre d’heures qu’on doit atteindre pour bénéficier d’un congé non payé.
Si les propositions de l’Agence ressemblent à une attaque, c’est qu’effectivement, elles en sont une contre les vulnérables travailleuses et les travailleurs saisonniers à contrat. Et pourtant Parcs Canada se sait incapable de fonctionner sans ce personnel dévoué et essentiel.
Prochaines étapes
Plus tard cet automne, notre équipe de négo cherchera à obtenir des augmentations de salaire qui suivent l’augmentation du coût de la vie ainsi que certaines indemnités propres à chaque emploi.
Prochaines séances de négociation
- 22-24 novembre
- 17-19 janvier
- 7-9 février
Montrer votre soutien en ligne
Pour toute question sur le processus de négociation, communiquez avec votre bureau régional, le Syndicat des employées et employés nationaux ou l’Union canadienne des employés des transports.