L’équipe de l’AFPC-SEI a déclaré l’impasse à la fin de la dernière séance de négociation avec l’ARC et demandé à la Commission des relations de travail et de l’emploi dans la fonction publique d’établir une commission de l’intérêt public.
Rappelons que les négociations avec l’ARC ont débuté en juin 2018. Le syndicat n’a pas manqué, chaque fois, de répéter les priorités exprimées depuis le début de cette ronde, soit :
- des protections contre le recours excessif aux contrats, une augmentation du nombre de postes permanents et une meilleure sécurité d’emploi;
- des protections contre l’expansion du travail par poste et de nouveaux droits pour les travailleuses et travailleurs de soir;
- une meilleure conciliation travail-vie personnelle, grâce à de meilleurs congés;
- de meilleures conditions de travail pour le personnel des centres d’appels, y compris de meilleures protections et le droit de participer à l’établissement des horaires;
- les mêmes droits syndicaux au travail que ceux consentis à d’autres fonctionnaires fédéraux.
L’équipe syndicale a réitéré ces priorités lorsqu’elle a rencontré l’employeur en janvier.
En décembre dernier, l’AFPC-SEI avait également déposé des revendications salariales qui garantiraient des augmentations équitables adaptées à la hausse du coût de la vie. L’employeur avait alors répondu qu’il ne ferait pas d’offre salariale en janvier.
Le syndicat a néanmoins convenu de reprendre les pourparlers afin de s’attaquer aux autres priorités de nature non pécuniaire. Depuis la signature de la dernière convention collective avec l’ARC en 2016, d’autres employeurs fédéraux ont consenti à des améliorations dans pratiquement tous les principaux domaines qui nous intéressent. Mais après sept mois de négociations, tout semble indiquer que l’ARC n’est aucunement disposée à en discuter avec nous.
Par exemple, l’ARC refuse d’aborder la question des employés nommés pour une durée déterminée qui travaillent à l’Agence depuis de nombreuses années mais sans jamais obtenir leur permanence. Durant toutes les négociations, l’ARC a par ailleurs insisté pour que le syndicat cède des droits enchâssés dans la convention collective depuis des décennies.
L’objectif de l’équipe syndicale est d’améliorer la convention collective, pas de l’affaiblir.
L’ARC n’ayant manifesté aucune flexibilité, l’AFPC-SEI a déclaré l’impasse. Après sept mois de piétinement, le syndicat a décidé de se tourner vers la commission des relations de travail et attend maintenant de ses nouvelles.
N’hésitez pas à consulter les sites internet du SEI (ute-sei.org/fr) et de l’AFPC (syndicatafpc.ca) pour voir ce que l'AFPC-SEI a proposé, vous renseigner ou vous abonner aux mises à jour régulières. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre section locale du SEI.
Le syndicat fera le point dès qu’il y aura du nouveau.