La vaccination va bon train et on commence enfin à voir le bout du tunnel. Après plus d’un an à faire tout en notre pouvoir pour affronter la pandémie mondiale, il est temps de penser à la suite.
Notre objectif des prochains mois? Rebâtir le monde, un monde meilleur.
Pour de nombreux membres de l’AFPC, c’est dans la vie professionnelle que devra s’opérer le premier changement. Partout, les employeurs ont signalé leur intention d’accorder une plus grande place au télétravail. Pour certaines personnes, cette flexibilité sera la bienvenue, mais elle apportera aussi son lot de défis.
Il faudra redéfinir le partage travail-vie personnelle, car travailler à la maison ne signifie pas d’être disponible 24 heures sur 24. L’employeur ne peut pas non plus négliger la sécurité de ses employés ni les laisser à eux-mêmes simplement parce qu’ils ne travaillent pas sur place.
Notre syndicat a le pouvoir de faire en sorte que les changements découlant de la pandémie profitent à nos membres et à leurs communautés. Tout commence à la table de négociation, où nous ne manquerons pas d’élever les normes pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs. Mais ce n’est pas tout.
En collaboration avec nos alliés, nous inciterons les gouvernements à poser les bases d’un avenir meilleur, plus juste, plus sûr et plus sain. Un avenir qui
verra des services de garde d’enfants accessibles à l’échelle du Canada, l’assurance-médicaments pour tout le monde, la fin du mercantilisme dans les réseaux de soins de longue durée pour éviter que se répètent les tragédies de 2020, et le remaniement des programmes sociaux pour raccommoder le filet social. Nous demandons aussi le démantèlement des structures, lois et systèmes coloniaux qui entachent notre pays,
et l’éradication de toutes les formes
de racisme.
L’AFPC devra également repenser sa façon de mobiliser et d’appuyer les membres qui ne seront plus nécessairement « sur place » comme auparavant. Il faudra de nouvelles idées et beaucoup de travail, mais le fait d’avoir adapté tout ce que nous faisons à notre nouvelle réalité prouve que nous sommes capables de relever le défi.
En toute solidarité,
Chris Aylward, président national