Le gouvernement fédéral a annoncé que le mandat de vaccination obligatoire pour tous les travailleurs et travailleuses dans les milieux de travail sous réglementation fédérale prendra fin le 20 juin. De plus, les personnes placées en congé non payé en vertu de la politique pourront réintégrer leurs fonctions sans restriction.
Le Conseil du Trésor a aussi demandé aux sociétés d’État et aux agences de lever leurs exigences vaccinales, ce qui veut dire que les entrepreneurs qui travaillent dans les immeubles fédéraux ne seront pas obligés d’être vaccinés.
« Nous continuons à appuyer la vaccination, qui protège les travailleurs et nos collectivités contre la COVID-19 », insiste le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Cependant, face à la levée progressive des restrictions sanitaires partout au pays, nous avons enjoint au gouvernement de mettre à jour son mandat vaccinal pour les fonctionnaires fédéraux. »
Malheureusement, le gouvernement ne s’est pas adressé à l’AFPC avant de prendre sa décision. Les syndicats devraient toujours être consultés lorsqu’il s’agit de politiques qui auront d’importantes répercussions sur les conditions d’emploi de leurs membres, dans le but de protéger leur santé, leur sécurité et leurs droits professionnels.
Griefs de principe au nom des membres en congé non payé
En mars dernier, l’AFPC a déposé des griefs de principe au nom de ses membres qui ont été placés en congé non payé en raison de leur statut vaccinal. Nous avons fait valoir que le maintien de cette mesure était inutilement punitif.
Plus tôt cette année, nous avons déposé d’autres griefs de principe, en soutenant que le gouvernement fédéral abusait de son pouvoir en plaçant les télétravailleurs à temps plein en congé non payé, alors qu’ils ne représentaient aucun danger pour la santé et la sécurité de leurs collègues.
« Avec le retrait de la politique de vaccination, nous nous attendons à ce que nos membres injustement punis soient dédommagés », ajoute M. Aylward.