L’AFPC va de l’avant avec un grief de principe déposé contre la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) concernant la discrimination et le sexisme et le racisme anti-noir systémiques vécus par des membres de l’AFPC qui travaillent à la CCDP.

Le grief de principe a initialement été déposé en octobre 2020 de concert avec d’autres agents négociateurs. En signe de bonne foi, l’AFPC a suspendu le grief pendant que nous entamions, avec d’autres syndicats, des discussions avec la CCDP pour régler les plaintes de racisme et de discrimination en cours. À ce jour, peu de progrès ont été réalisés pour lutter contre le racisme systémique que subissent les personnes noires et racialisées. Le syndicat réactivera donc son grief de principe.

L’été dernier, des membres travaillant à la CCDP ont soulevé des préoccupations concernant le racisme systémique au sein de la direction. En juillet, ils ont rédigé une lettre sur le traitement discriminatoire des travailleurs noirs et racialisés et les problèmes systémiques dans le traitement des plaintes liées à la race au sein de la CCDP. L’AFPC a ensuite déposé un grief de principe à l’automne, faisant état des préoccupations de nos membres. L’Association des juristes de Justice (AJJ) et l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) ont elles aussi déposé des griefs de principe semblables.

L’AFPC a incité l’employeur à réaliser une évaluation inclusive du lieu de travail en fonction des traumatismes subis. De plus, elle l’a encouragé à collaborer avec les travailleurs pour pouvoir décider des mesures correctives à appliquer. Il s’agit d’un processus nécessaire pour rétablir la confiance parmi les employés noirs et racialisés.

L’AFPC prévoit de continuer à discuter avec la direction de la CCDP pendant que nous poursuivons le grief de principe de concert avec d’autres syndicats telles que l’AJJ, qui a également réactivé son grief de principe.

L’AFPC continuera à lutter contre le racisme anti-noir et la discrimination. Nos membres méritent de travailler dans un environnement exempt de préjugés implicites et de racisme systémique, particulièrement au sein de l’organisme gouvernemental chargé de protéger les droits de la personne et d’éliminer la discrimination.