L’AFPC exige l’amélioration de la prime au bilinguisme au fédéral

L’AFPC a comparu devant le Comité permanent des langues officielles pour revendiquer une bonification importante de la prime au bilinguisme des fonctionnaires fédéraux. La présentation a été faite dans le cadre de l’étude sur les obligations linguistiques dans le processus de dotation que mène le Comité et en prévision de l’examen de la Directive sur la prime au bilinguisme.

La prime au bilinguisme est considérée depuis 50 ans comme la meilleure façon de reconnaître la valeur ajoutée que représente la capacité de parler les deux langues officielles. Malheureusement, elle n’est aujourd’hui qu’un paiement symbolique. L’admissibilité repose sur les mêmes critères depuis 1993 et le montant (800 $) n’a pas été revu à la hausse depuis 1977. Si ce montant avait été indexé à l’inflation, la prime s’élèverait aujourd’hui à près de 4 000 $.  

La prime devrait véritablement refléter la valeur additionnelle qu’apporte le bilinguisme à la fonction publique canadienne, en plus de reconnaître les aptitudes nécessaires pour répondre à ces exigences sur une base permanente.

Lors de la dernière ronde de négociations, le Conseil du Trésor s’est engagé à mener un examen de la Directive sur la prime au bilinguisme du Conseil national mixte.

Maintenant que l’examen va de l’avant, voici nos trois principales revendications :

  • une augmentation importante de la prime;
  • une augmentation annuelle de la prime pour refléter l’augmentation du coût de la vie;
  • si l’on devait inclure d’autres langues que le français et l’anglais dans la Loi sur les langues officielles, par exemple des langues autochtones, alors ces langues devraient aussi donner droit à une prime.

Dans le mémoire que nous avons présenté au Comité, nous lui avons demandé d’inclure les recommandations suivantes à son rapport définitif :

  • que le Conseil du Trésor augmente considérablement la prime au bilinguisme afin qu’elle traduise réellement la valeur de cette compétence supplémentaire et du service qui est effectivement rendu par les fonctionnaires bilingues;
  • que le Conseil du Trésor mette en place une prime de connaissances linguistiques qui reconnaîtrait le rôle joué par les fonctionnaires fédéraux qui facilitent la prestation des services et des programmes parce qu’ils maîtrisent des langues autochtones.

Lisez la présentation complète.

Sujets: 

24 Juin 2024