L’AFPC condamne la violence et l’insécurité grandissante en Haïti

La semaine dernière, Chris Aylward a écrit au premier ministre Trudeau pour condamner la violence grandissante à l’encontre des syndicats et des leaders syndicaux en Haïti et demander au gouvernement de prendre action. 

L’AFPC est vivement préoccupée par la criminalisation des dirigeants syndicaux haïtiens et par les mesures répressives imposées par le gouvernement Moïse. Mentionnons, entre autres, les déplacements forcés des dirigeants syndicaux Magalie George et Georges W. Franck, l’interruption du salaire de Josué Mérilien et les mandats d’arrestation émis contre les chefs de syndicats d’enseignants Josué Mérilien, Jeanty Manis, Wilmann Joseph, Adeka Israel, Eliscart Jimmy et Exantus Rigaud. 

Cette vague de répression systémique (congédiements, arrestations arbitraires, menaces de mort, etc.) vise les quelques secteurs où les travailleuses et travailleurs ont été en mesure de se syndiquer. Nos partenaires en Haïti, l’Internationale des services publics (ISP) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont signalé que les attaques sur les syndicats par les ministres sont monnaie courante. 

Le Canada et la communauté internationale ne peuvent plus ignorer la collusion et la corruption du gouvernement haïtien. L’AFPC réclame une intervention immédiate du gouvernement du Canada, qui doit condamner cette répression. 

Pour plus de détails, vous pouvez lire la lettre adressée au premier ministre Trudeau

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4 Décembre 2020