En ce jour de deuil national, l’AFPC souhaite dire merci à ceux et celles qui risquent leur vie afin d’offrir des services critiques à la population canadienne durant la pandémie de COVID-19.
Le coronavirus a durement touché le personnel de soins de santé de première ligne, les premiers intervenants, les personnes qui travaillent dans les épiceries et bien d’autres qui continuent d’aller travailler pour que d’autres puissent rester à la maison afin de ralentir l’épidémie. Beaucoup de membres de l’AFPC font partie de ces personnes qui continuent d’aller travailler, notamment le personnel des services frontaliers, d’inspection des aliments, des prisons et des aéroports.
C’est pourquoi nous devons continuer de nous assurer que toute la population active – y compris le personnel vulnérable et précaire – a accès à de l’équipement de protection individuelle et reçoit une formation adéquate et le soutien nécessaire pour effectuer son travail en toute sécurité.
Les personnes qui offrent des services essentiels sont particulièrement à risque de contracter la COVID‑19 au travail. Il est donc primordial que nous renforcions et défendions les mesures de santé et de sécurité de base prévues dans nos conventions collectives et ailleurs au pays.
L’AFPC continuera d’obliger les employeurs à rendre des comptes et à veiller au renforcement des droits fondamentaux durant la crise.
Les travailleuses et les travailleurs ont le droit de :
- connaître les dangers sur leur lieu de travail et de recevoir la formation nécessaire pour pouvoir travailler en toute sécurité;
- prendre part aux décisions qui peuvent avoir un effet sur leur santé et sécurité;
- refuser un travail dangereux pour leur santé et sécurité ou celles d’autres personnes.
En 2018, 1 027 personnes au pays sont décédées de causes liées à leur travail. Or, ce chiffre, largement sous-estimé, ne tient compte que des décès signalés par le système d’indemnisation des accidents du travail.
Malheureusement, la COVID-19 changera à tout jamais la vie de milliers d’autres. Un grand nombre de cas de personnes ayant contracté la maladie ou qui en sont mortes auraient pu être évités. On pense surtout aux nombreuses tragédies survenues dans les foyers de soins de longue durée. L’AFPC continuera de faire pression sur tous les ordres de gouvernement afin qu’ils tirent des leçons de cette pandémie, de sorte que le Canada n’ait plus jamais à subir une telle dévastation.
Le 28 avril, nous avions l’habitude de nous rassembler en souvenir de celles et ceux qui ont été tués ou blessés au travail et de profiter de l’occasion pour renouveler notre volonté de protéger la population active afin que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
Cette année, nous témoignerons notre solidarité au personnel de première ligne et nous rendrons hommage aux personnes décédées en allumant une chandelle à la maison pour ensuite en partager la photo sur Facebook et Twitter avec les mots-clics #Jourdedeuilnational et #Enrayonslapandémieautravail.
Nous incitons les travailleuses et les travailleurs de première ligne à partager (si c’est permis) une photo d’eux en uniforme ou portant de l’équipement de protection individuelle, accompagnée des mots-clics susmentionnés.
Ensemble, continuons de lutter pour le droit de la population active à un milieu de travail sain et sécuritaire.