Le mois dernier, l’AFPC disait craindre que les fonds prévus par le gouvernement dans son budget 2019 pour couvrir les coûts liés à Phénix étaient loin d’être suffisants. Lors d’une réunion récente, le Comité sénatorial permanent des finances nationales a confirmé cette analyse.
Pendant la réunion du Comité le 3 avril, une sénatrice s’est enquise des raisons pour lesquelles les fonds alloués à Phénix diminuent considérablement après 2019 et des moyens que le gouvernement envisage d’adopter pour maintenir les taux de dotation requis pour corriger Phénix au cours des années qui suivent. Un représentant du gouvernement a alors reconnu qu’il y aurait lieu d’aller « puiser dans le budget de 2020 pour couvrir les coûts opérationnels ».
Dans une lettre adressée a la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, le président de l’AFPC, Chris Aylward, a demandé à la ministre Qualtrough les raisons pour lesquelles le gouvernement n’avait pas prévu de fonds supplémentaires pour le dossier Phénix, alors qu’il sait très bien qu’il devra investir davantage au cours des prochaines années pour régler les problèmes de paye.
« En agissant de la sorte, le gouvernement n’est pas en mesure de fournir d’échéancier ni de planifier à long terme la stabilisation de Phénix et l’arriéré des dossiers. En ne divulguant pas les fonds nécessaires pour réparer le gâchis causé par Phénix, le gouvernement maintient intentionnellement nos membres dans le flou en ce qui concerne la fin de ce cauchemar », a déclaré Chris Aylward.
En plus de réclamer un dédommagement pour ses membres, l’AFPC demande au gouvernement d’établir un échéancier strict et de s’engager à rendre des comptes en vue de stabiliser le système Phénix, d’éliminer l’arriéré et de passer à un nouveau système de paye.