Énoncé de mission
Le mouvement syndical a un rôle important à jouer pour combattre les iniquités sociales et économiques qui nuisent aux travailleuses et travailleurs et aux populations, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Par l’entremise de son Fonds de justice sociale, l’AFPC contribue à ce combat.
La promotion du droit à un travail décent, des services publics de qualité, des droits de la personne et de l’équité, est le moteur du Fonds de justice sociale (FJS) de l’AFPC. Par la formation, la mobilisation et l’autonomisation, le Fonds soutient le rôle que jouent nos membres pour bâtir des collectivités plus justes, plus équitables et plus durables, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Historique
Créé par le Conseil national d’administration de l’AFPC en janvier 2003, le FJS œuvre dans cinq domaines prioritaires :
- aide humanitaire au Canada et à l’étranger;
- lutte contre la pauvreté au Canada;
- développement syndical international;
- échanges entre travailleuses et travailleurs;
- formation des travailleuses et travailleurs au Canada et à l’étranger.
Au printemps 2003, les personnes déléguées au congrès national triennal de l’AFPC ont décidé de faire du FJS une priorité de négociation pour toutes les unités, ceci afin d’en assurer la pérennité.
L’AFPC s’est jointe à une longue liste de syndicats canadiens qui ont mis sur pied des fonds syndicaux pour financer leur travail en matière de justice sociale au pays et à l’étranger. On peut citer notamment le Syndicat des Métallos, le Syndicat canadien de la fonction publique, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et Unifor.
Les négociations pour le financement du Fonds sont de plus en plus couronnées de succès. Jusqu’à présent, nous avons réussi à négocier le Fonds auprès de 102 unités au pays. La taille des unités varie, des conseils de hameaux et commissions du logement dans le Nord aux employeurs pancanadiens comme Postes Canada. Nous avons 4 éléments nationaux qui contribuent également au Fonds. Vous pouvez consulter la liste complète ici.
Administration et gouvernance
Le FJS est constitué en tant qu’entité juridique distincte en vertu de la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif. Ses membres, qui sont les membres du Conseil national d’administration (CNA) de l’AFPC, tiennent une assemblée générale annuelle (AGA) pour élire le comité directeur du FJS et pour établir et approuver les paramètres et les lignes directrices des programmes qu’il soutiendra.
Comité directeur du FJS
Le comité directeur joue un rôle actif dans l’administration du Fonds, de même que dans l’approbation du budget et des activités associées aux cinq domaines prioritaires. À l’heure actuelle, c’est Chris Aylward qui en assure la présidence.
Le comité directeur s’acquitte de deux tâches principales :
- jouer un rôle consultatif auprès des membres du FJS, qui comprend l’élaboration des paramètres et lignes directrices qui seront approuvés à l’AGA;
- administrer le FJS et avaliser des projets et des programmes précis en fonction des paramètres approuvés à l’AGA.
Les membres du comité directeur :
- Sharon DeSousa (présidente), présidente nationale de l’AFPC
- Marianne Hladun, vice-présidente exécutive régionale, AFPC-Prairies
- Gayla Thunstrom, présidente du Syndicat des travailleurs du Nord
- Teresa Eschuk, présidente nationale, Union canadienne des employés des transports
Constitution en organisation
Les lettres patentes constituant le FJS en organisation à but non lucratif ont été délivrées le 16 décembre 2005 en vertu de la Loi sur les corporations canadiennes. Le 21 août 2014, le FJS a reçu un certificat de prorogation en vertu de la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif.