L’AFPC se réjouit de l’entente historique intervenue entre les libéraux et les néo-démocrates. Cette « entente de soutien et de confiance » profitera à toute la population canadienne et permettra d’éviter que les travailleuses et les travailleurs ne se retrouvent encore plus démunis.

Il y a des décennies que les syndicats se battent pour obtenir les mesures progressistes annoncées, mesures qui auront des répercussions directes sur la population d’un bout à l’autre du pays.

L’entente prévoit entre autres :

• l’avancement du projet d’assurance-médicaments universelle et du programme de soins dentaires visant à aider les personnes les plus vulnérables;
• dix jours de congé de maladie payé pour les fonctionnaires fédéraux et une loi anti-briseurs de grève;
• des mesures de réconciliation tant attendues, notamment le projet de logement pour les Autochtones mené par ces derniers;
• une loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants qui est d’une importance cruciale pour les familles, en particulier les femmes et les travailleurs marginalisés;
• une transition équitable pour lutter contre les changements climatiques et soutenir la main-d’œuvre.

Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral poursuive ce virage progressiste à la table des négociations. Comment? En offrant aux plus de 165 000 membres de l’AFPC des milieux de travail plus sécuritaires et plus inclusifs et des salaires équitables qui tiennent compte de l’augmentation du coût de la vie.

Le gouvernement libéral doit également investir dans la fonction publique et renoncer aux mesures d’austérité et aux projets de privatisation qui nuisent aux services publics dont la population canadienne a tant besoin.

L’AFPC continuera de surveiller de près les deux partis afin qu’ils exécutent ce programme progressiste et dirigent le Canada vers une relance juste.