Après un retour à la table de quatre jours avec l’aide d’un médiateur, les équipes de l’AFPC-UEDN, qui négocient au nom de quelque 500 civils des bases militaires, se sont retirées devant l’intransigeance d’un employeur qui refuse toujours d’offrir des salaires décents aux travailleuses et travailleurs les moins bien payés de la fonction publique fédérale.
En méprisant le bien-être et la dignité de nos membres, l’employeur prolonge la grève et, pire encore, alourdit les difficultés financières des grévistes aux bases militaires de Bagotville, Montréal, Saint-Jean, Valcartier, Kingston, Ottawa et Petawawa.
Un seul choix s’offre à nous : intensifier nos moyens de pression pour faire la lumière sur cette injustice.
Aujourd’hui, plus de 100 membres de l’AFPC-UEDN ont défilé jusqu’aux bureaux du premier ministre et du Conseil privé pour exiger une solution à la grève. On va poursuivre notre lobbying politique jusqu’à ce que l’employeur nous fasse une offre juste et équitable.
Nos équipes veulent négocier, mais il faut que l’employeur revienne à la table avec le mandat dont il a besoin pour bouger par rapport à nos principales revendications.
Nos membres aux FNP ne demandent pas la lune. Ils veulent ce que veulent tous les travailleurs et travailleuses : une plus grande sécurité d’emploi et des salaires équitables, comparables à ceux de leurs homologues.
Soyez solidaires des grévistes
- Montrez votre soutien en envoyant un message d’appui et en encourageant d’autres personnes à emboîter le pas.
- Comme tant d’autres l’ont déjà fait, dites au gouvernement de faire mieux pour le personnel de soutien des bases militaires.
- Affichez notre fond d’écran virtuel lors de vos réunions, ajoutez notre image de profil dans les médias sociaux et placez bien en vue notre affiche imprimable.
- Vérifiez où se trouvent les lignes de piquetage pour aller retrouver les grévistes.
- Pour tout savoir sur la grève, consultez notre FAQ.