La première séance de la nouvelle ronde de négociation entre l’AFPC-Syndicat des employé-e-s du Nunavut (SENu) et le gouvernement du Nunavut (GN) a eu lieu pendant quatre jours à Iqaluit, du 15 au 18 janvier 2019.
Comme il est de coutume, l’équipe de négociation de l’AFPC-SENu a d’abord présenté ses propositions non pécuniaires et a réservé les pécuniaires pour une autre étape de la négociation. D’entrée de jeu, l’équipe a souligné les thèmes qui sont au cœur des propositions du syndicat : la vulnérabilité des fonctionnaires à temps partiel du GN, la sécurité alimentaire, la baisse du pouvoir d’achat et le manque de personnel à temps plein.
Même si ces questions difficiles n’ont pas encore fait l’objet de débat, l’équipe est heureuse d’annoncer que la première séance de négociation avec le GN s’est bien déroulée avec succès. Les deux parties se sont avant tout engagées à négocier de bonne foi en vue de conclure une convention collective, et les échanges qui ont suivi au cours de la semaine respectaient cet engagement en tout point.
Les négociations sont encore à leurs débuts et les parties n’ont pas encore abordé les questions difficiles. Qu’à cela ne tienne, le syndicat espère que les prochaines séances de négociation se dérouleront dans le même esprit que la première.
Contexte général
En ce qui concerne la présente ronde de négociations, l’équipe de négociation de l’AFPC-SENu a commencé à se préparer en octobre 2018, peu après son élection par les membres du SENu pendant la conférence sur la négociation de l’AFPC-SENu. En décembre 2018, un caucus de deux jours visant à discuter des propositions préliminaires, basées sur les commentaires et les priorités des membres du SENu, a eu lieu à Iqaluit. L’équipe s’est ensuite attelée à finaliser les propositions du syndicat et à fixer les dates des négociations.