Le Conseil du Trésor a récemment laissé entendre, dans une communication, qu’il reprendrait bientôt les pourparlers. Il semblerait qu’il ait effectivement discuté avec des représentants de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) de la possibilité de retourner à la table de négociation, mais rien n’a encore été officiellement confirmé. Si les pourparlers devaient reprendre, l’AFPC estime qu’il serait judicieux de faire appel à un médiateur pour aider à dénouer l’impasse.
Nous sommes toujours prêts à négocier, mais l’employeur doit s’engager à bouger par rapport à nos revendications, notamment en ce qui concerne les salaires, la conciliation travail-vie personnelle, la protection des emplois et l’établissement de milieux de travail inclusifs. Malheureusement, il est resté campé sur ses positions jusqu’à maintenant.
Il n’y a pas de doute : la meilleure façon d’obtenir un bon contrat de travail, c’est en négociant à la table. Mais comme le gouvernement refuse toujours de bouger, on n’aura pas d’autre choix que de se doter d’un solide mandat de grève pour décrocher une entente équitable. On ne peut pas attendre.