Plus de 200 membres de partout au pays se sont réunies à Toronto pour la Conférence nationale des femmes qui a eu lieu en novembre, sous le thème « Solidarité féminine : éliminer les obstacles en bâtissant l’avenir ».  

Pendant trois jours, les participantes se sont penchées sur les menaces qui pèsent de plus en plus lourd sur leurs droits et leur bien-être et ont réfléchi à des moyens de renforcer leur pouvoir collectif. Elles ont appris des tactiques pour participer davantage à la vie politique et faire avancer les causes qui leur tiennent à cœur au travail, dans le syndicat et dans la société en général. 

Durant la conférence, on a entendu de poignants témoignages de sexisme, de racisme, de capacitisme et de précarité économique qui ont une corrélation directe avec les systèmes politiques et économiques à repenser. Des conférencières inspirantes ont pris la parole, comme Lisa Duplessis, directrice des programmes et des services communautaires à The 519, Frédérique Chabot, directrice générale d’Action Canada pour la santé & les droits sexuels, et Anuradha Dugal, directrice générale d’Hébergement femmes Canada. Toutes martelaient le même message : il faut améliorer la sécurité des femmes et les services qui leur sont offerts. 

À l’AFPC, nous savons que la vraie force réside dans une unité et une solidarité inébranlables. Ensemble, nous voulons faire éliminer les obstacles qui menacent de freiner les femmes au travail et dans la société.  

Action collective et solidarité 

Les participantes ont joint le geste à la parole, en signant une pétition et en envoyant des centaines de cartes postales à l’intention des ministres fédéraux pour exiger une vraie équité salariale et des services publics forts pour tout le monde.  

Elles ont également profité de l’occasion pour élire Camille Foster, Jackie Ellis, Jodie Miller et Stephanie Wu pour représenter les femmes au Congrès 2027 de l’AFPC. Il restera à déterminer en janvier 2026 qui occupera les autres sièges. La conférence s’est terminée par la prestation d’une artiste dont la musique appelait à se serrer les coudes et à croire en un avenir meilleur. 

« L’espoir est notre devoir politique, et chaque pas en avant nous rapproche du chemin à parcourir vers un pays où chaque personne peut véritablement s’épanouir », explique Frédérique Chabot. 

Les participantes ont aussi adopté des résolutions qui seront acheminées au Congrès pour promouvoir l’équité et les droits de la personne au sein du syndicat. Parmi les objectifs visés : améliorer la formation contre la violence familiale, faciliter l’accès aux soins de santé pour les femmes autochtones et reconnaître officiellement les contributions des travailleuses noires.