Le Fonds de justice sociale aide les groupes vulnérables pendant la pandémie

Augmentation du travail précaire chez les jeunes, les femmes et la maind’oeuvre racialisée. Absence de logements abordables et d’eau potable dans les communautés autochtones. Privatisation et détérioration des soins aux personnes âgées. Voilà quelques-unes des inégalités structurelles qu’a amplifiées la pandémie et qui posent d’immenses défis à l’AFPC et au FJS.

Les programmes d’aide fédérale, tant au Canada qu’à l’étranger, ont négligé certains des besoins les plus pressants des groupes vulnérables. Pour remédier à la situation, le Comité directeur du FJS a créé un fonds d’urgence et de relance COVID-19 et collabore étroitement avec les groupes et leurs alliés afin d’élargir les programmes existants ou de définir de nouvelles orientations qui n’ont pas encore été envisagées par le FJS, ici et sur la scène internationale.

Pendant la première vague, le FJS a appuyé plusieurs initiatives nationales, dont le projet Poverty Pandemic Watch de Canada sans pauvreté, la campagne Dignité pour touTEs : Mords ça!, le tout nouveau réseau pour le droit au logement et la campagne d’ACORN contre les expulsions liées à la COVID-19.

Notre réponse comportait des initiatives locales ciblées :

  • contributions à la banque alimentaire de la Société Abluqta de Baker Lake, au Nunavut. La banque a été inondée de demandes en raison de la fermeture de la mine et du sous-emploi découlant de la pandémie;
  • collectif Justicia for Migrant Workers : distribution de paniers d’aliments et d’équipement de protection individuelle, séances d’information et aide juridique pour les travailleurs agricoles étrangers du sud de l’Ontario;
  • soutien au Centre Amethyst pour femmes toxicomanes afin de faciliter la transition vers des services virtuels.

En pleine crise sanitaire, les organismes appuyés par le FJS en Colombie et au Guatemala ont d’énormes défis à relever. Tout en continuant de lutter pour préserver leurs terres et l’environnement, ils doivent : protéger leurs syndicats et leurs collectivités, voir à la disponibilité des ressources alimentaires et sanitaires, assurer l’accès à l’eau potable dans les camps de réfugiés et y maintenir la propreté. À cela s’ajoute la défense de leurs collectivités.

Pour en savoir plus sur le FJS et son travail à l’échelle internationale.

9 Décembre 2020