La violence contre les femmes n’a rien de nouveau. Pourtant, depuis le premier confinement décrété par les autorités sanitaires en mars 2020, on a constaté une augmentation marquée de la fréquence et de la gravité de cette violence. Les agresseurs se sont servis de la pandémie comme stratégie pour contrôler davantage les femmes confinées à la maison en raison des restrictions entourant la COVID-19.
Même si n’importe qui peut être victime de violence conjugale, indépendamment de son ethnicité, son âge, son orientation sexuelle, sa religion ou sa classe sociale, la violence conjugale est sexospécifique. La grande majorité des victimes sont des femmes et leurs agresseurs, des hommes.
En temps normal, fuir une situation familiale dangereuse est compliqué pour bien des femmes. La logistique est lourde : les jours de travail manqués et les pertes de salaire qu’elle entraîne peuvent compromettre la subsistance des survivantes. Durant une pandémie, c’est cent fois pire et beaucoup trop de femmes continuent à souffrir en silence.
L’AFPC demande 10 jours de congé payé pour violence conjugale pour tout le monde.
Serez-vous de ceux qui soutiennent ouvertement les femmes?