L’Association des auxiliaires de recherche de Concordia, une section locale de l’AFPC, a conclu sa première convention collective par voie d’arbitrage. Désormais, 472 attachés de recherche, auxiliaires de recherche, professionnels et techniciens travaillent en vertu d’un contrat qui leur garantit des avancées considérables.
L’un des gains les plus importants est la hausse salariale accordée aux chercheurs de Concordia. Le niveau de classification salariale le plus bas est passé d’un taux proche du salaire minimum à plus de 21 $ l’heure. En plus de cette augmentation importante, les chercheurs de Concordia jouissent maintenant d’un certain nombre d’avantages et de meilleures conditions de travail :
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quatre mois de congé de maladie payé;
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prestations complémentaires de 93 % pour les congés de maternité, parental et de paternité;
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prestations d’assurance-maladie et d’assurance-soins dentaires élargies;
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exonérations relatives à la pension et aux frais de scolarité;
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congés de mariage et de déménagement payés;
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indemnités de repas et de taxi pour les heures supplémentaires;
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remboursement des frais de voyage;
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350 heures de congé payé pour affaires syndicales;
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175 heures de congé payé pour négociation de contrat;
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indemnités de rappel au travail et de départ.
Après une longue période de négociations infructueuses, le contrat a été obtenu par décision arbitrale. L’équipe de négociation, l’arbitre et l’employeur ont eu une rencontre de 11 jours. Ils ont réussi à s’entendre sur près de 40 questions en suspens, y compris sur les salaires à la toute dernière minute.
Pour la section locale, les gains réalisés dans cette convention collective ne sont qu’un début. Elle compte bien faire pression pour en obtenir d’autres lors de la prochaine ronde de négociations.
La nouvelle convention collective est en vigueur jusqu’au 31 mai 2022.