De concert avec d’autres syndicats canadiens représentant plus de 500 000 membres du domaine de la santé, l’AFPC a cosigné une lettre au ministre de la Santé, M. Mark Holland, lui faisant part de graves préoccupations concernant la négociation du traité international sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la Santé.
Les syndicats canadiens joignent leur voix à celles de syndicats du secteur public de partout en Amérique du Nord, du Sud et centrale pour attirer l’attention sur ces problèmes. Ils sont membres de la Fédération syndicale des travailleuses et travailleurs de la santé de l’Internationale des services publics (ISP), la voix internationale des services publics et des travailleuses, travailleurs et syndicats qui les soutiennent.
Ce traité appelle à un plan mondial visant à mieux outiller les pays pour faire face à de futures pandémies ou urgences sanitaires et fournir aux travailleuses et travailleurs de la santé les outils, l’équipement et le soutien dont ils ont besoin pour effectuer leur indispensable travail. Or, le plan actuel rate la cible.
L’AFPC fait front commun avec six autres syndicats – le SCFP, la CSQ, la FIQ, le SNEGSP, l’UIES et le SEPB – pour manifester certaines inquiétudes quant aux négociations.
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Il faut accroître les protections pour les travailleuses et travailleurs de la santé.
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Les produits de santé conçus avec les deniers publics doivent rester dans le domaine public.
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Il faut lever les droits de propriété intellectuelle lors d’urgences sanitaires.
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Les gouvernements doivent investir dans des systèmes de santé publics universels et robustes.
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La crise climatique doit être au cœur des priorités de la préparation aux pandémies et de la planification des interventions.
Alors que s’amorce une phase critique des négociations, l’AFPC demeure résolue à défendre les droits des travailleuses et travailleurs de la santé pour que le monde puisse intervenir avec résilience et équité lors de futures pandémies.