Les femmes représentent le groupe démographique le plus important de l’AFPC (environ 60 % des membres). Pourtant, elles continuent d’être sous-représentées dans les postes de direction.
Le Groupe de travail sur l’équité entre les genres tire son origine d’une réunion du Comité national des droits de la personne (CNDP) tenue en décembre 2017. Son mandat est d’examiner la parité hommes-femmes au sein de tous les organes de direction du syndicat et de formuler des recommandations en vue d’accroître la représentation des femmes dans tous les secteurs d’activité de l’AFPC.
Le Groupe de travail a adopté une approche intersectionnelle qui tient compte du fait que les femmes ne vivent pas toutes l’inégalité entre les genres de la même façon ni avec la même intensité. Les femmes ont différentes identités, à la fois complexes et interconnectées, ce qui façonne de manière unique leurs expériences vécues. Pour procéder à un changement systémique, il faut comprendre que les obstacles à la participation varient d’une femme à l’autre, y compris celles qui sont victimes de racisme, d’homophobie, de biphobie, de transphobie, de xénophobie, de colonialisme, de capacitisme et de classisme.
Le Groupe de travail a tenu des conversations importantes sur l’équité entre les genres sous l’angle de l’intersectionnalité. Par le biais de sondages, de forums téléphoniques, de groupes de discussion et d’ateliers en personne, il a demandé à des femmes membres de l’AFPC partout au pays leur avis sur la façon dont on pourrait s’y prendre afin de favoriser l’équité entre les genres dans tous les secteurs d’activité de l’AFPC.
À la suite de ces conversations, treize recommandations ont été formulées en vue de modifier la façon dont l’AFPC accomplit son travail, qu’il s’agisse des budgets, des campagnes, de la négociation, de la formation, du mentorat pour les femmes et de moyens d’accroître la participation des celles-ci au syndicat.
En s’attaquant aux problèmes systémiques énoncés par les femmes membres de l’AFPC, on modifierait non seulement la façon dont nous nous organisons au sein du syndicat, mais on changerait aussi le visage des organes de direction élus pour mieux refléter les besoins et les intérêts de nos membres.