Quand différence de prix rime avec inégalité de genre

Saviez-vous que certains produits étiquetés pour femmes sont jusqu’à 50 % plus chers que leurs équivalents dits pour hommes? 

C’est ce qu’on appelle la taxe rose. Cette iniquité s’ajoute à l’inflation et à l’écart salarial entre les genres (à travail égal, les femmes touchent au plus 89 cents pour chaque dollar gagné par les hommes) qui pèsent déjà sur la sécurité financière des femmes. 

Cette pratique discriminatoire brime 60 % des membres de l’AFPC. Ça a assez duré. 

Passez à l’action

La taxe rose, c’est quoi? 

La taxe rose est une forme de discrimination fondée sur le genre selon laquelle les produits et services étiquetés pour femmes coûtent plus cher que leurs équivalents dits pour hommes. 

Selon une étude (en anglais) menée en 2021, la taxe rose ne cesse d’augmenter et les femmes continuent de faire les frais de cet écart grandissant qui touche de nombreux produits et services : rasoirs, produits d’hygiène, coupes de cheveux, nettoyage à sec, antidouleurs, vêtements, jouets, etc. 

Par ailleurs, cette pratique est alimentée par les normes genrées de la société, selon lesquelles les femmes sont censées utiliser davantage de produits et de services que les hommes. 

D’un bout à l’autre du pays, l’ampleur des répercussions sur les femmes et les personnes de genres divers varie selon le statut socioéconomique, la région, l’origine ethnique et le genre. Par exemple, une femme autochtone vivant en région éloignée déboursera davantage pour le même produit en raison du lieu où elle vit, des coûts d’importation et du choix limité. 

Bien que nous ayons beaucoup fait pour réduire l’écart salarial entre les genres au pays, ces progrès seront compromis tant que la fixation des prix fondée sur le genre continuera à miner le pouvoir d’achat des femmes. 

Par conséquent, l’AFPC presse le gouvernement fédéral d’interdire cette pratique discriminatoire. 

Militez pour l’égalité des genres : exigez l’abolition de la taxe rose. 

Passez à l’action

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17 Juillet 2024