Les stagiaires postdoctoraux des sections locales de l’AFPC de partout au Canada se sont rassemblés pour discuter de l’importance des syndicats pour le secteur postsecondaire.

Tenu dans le cadre de la Semaine nationale d’appréciation des postdocs 2021, l’atelier national de l’Association canadienne des stagiaires postdoctoraux a réuni des conférenciers issus d’associations de l’ensemble du pays.

Les panélistes des universités Western, Dalhousie, McGill, de Montréal et d’ailleurs ont expliqué comment la syndicalisation leur avait permis d’obtenir de meilleurs avantages sociaux, une plus grande sécurité d’emploi et un milieu de travail plus sécuritaire.

La Dre Willemieke Kouwenhoven, représentante du SERUM-AFPC à l’Université de Montréal, a expliqué que les stagiaires ont maintenant accès à l’assurance maladie tant convoitée grâce à la négociation collective.

L’assurance maladie, essentielle pour les personnes qui occupent un travail précaire, est particulièrement importante pour les stagiaires de l’étranger qui n’ont pas d’autre forme d’assurance médicaments. Les membres ont également obtenu des congés de maladie payés, de meilleurs salaires et des formations payées par l’employeur.

Les stagiaires postdoctoraux de l’Université Dalhousie commencent à négocier et espèrent poursuivre dans la même lancée que la dernière ronde de négociations, où ils ont obtenu 26 semaines de congé parental payé.

L’AFPC représente fièrement près de 30 000 membres du secteur postsecondaire et continue de négocier des conventions collectives justes et équitables qui améliorent les conditions de travail.