L’AFPC souhaite la bienvenue à plus de 500 employées et employés de l’Université Dalhousie dont les postes sont subventionnés par des fonds de recherche. Ces tout nouveaux membres s’ajoutent aux 215 000 qui composent notre syndicat. Après plusieurs années d’efforts en pleine pandémie, ils ont réussi à se syndiquer, malgré l’opposition de l’employeur. La commission des relations de travail de la Nouvelle-Écosse leur a accordé l’accréditation syndicale le 24 février.
Ce groupe diversifié comprend, entre autres, des attachés, des techniciens, des ingénieurs et des coordonnateurs de recherche, des gestionnaires de projet, des analystes de données, des coordonnateurs de programmes et des techniciens de laboratoire.
Toute l’Université compte sur le travail infatigable de ce personnel pour fournir quotidiennement des services professionnels, administratifs et techniques ainsi que des travaux de recherche de la plus haute qualité. L’AFPC représente aussi les stagiaires postdoctoraux de Dalhousie.
Les nouveaux membres ont accueilli cette victoire avec enthousiasme et sont désormais prêts à négocier leur première convention collective afin d’améliorer leurs conditions de travail.
« En tant que membres du personnel subventionné, nous avons maintenant l’option de nous présenter à la table de négociation, forts de l’appui de quelque 500 collègues. C’est la raison d’être d’un syndicat. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses », déclare le comité organisateur de 27 personnes dans une récente communication adressée à l’ensemble du personnel subventionné.
Plus de 30 000 employées et employés du secteur universitaire du Canada ont choisi l’AFPC pour les représenter, et le syndicat reste déterminé à poursuivre la syndicalisation du secteur afin d’y améliorer les conditions de travail. Pendant des années, ces travailleuses et travailleurs ont dû se contenter de contrats à court terme et endurer des conditions de travail précaires. Les efforts de mobilisation se sont principalement déroulés de façon virtuelle puisque le personnel travaille de la maison. Ces nouveaux membres nous prouvent qu’il est possible pour les personnes de tous les secteurs d’unir leurs forces, de se mobiliser et de réussir à se syndiquer pendant la pandémie.
Quand nous exerçons ensemble notre pouvoir, nous pouvons en sortir gagnants.