Après avoir attendu huit semaines pour signer la convention collective ratifiée par les membres de l’AFPC, Parcs Canada refuse maintenant d’accorder le montant forfaitaire ouvrant droit à pension aux membres occupant des postes précaires, comme les pompières et pompiers.
Se servir des feux de forêt comme excuse, c’est honteux
Pendant que l’employeur se traînait les pieds, supposément à cause des incendies qui ravageaient le nord du pays, l’AFPC se battait pour que l’entente soit signée le plus tôt possible afin que les membres qui luttaient contre ces mêmes incendies ne soient pas pénalisés.
« On a dû pousser l’employeur pour que le personnel saisonnier et temporaire puisse toucher le montant négocié, mais on voit maintenant que Parcs Canada s’est servi des feux de forêt comme excuse pour retarder le processus. En fin de compte, ce sont les pompières et les pompiers qui se sont fait couper l’herbe sous le pied », s’indigne Chris Aylward, président national de l’AFPC.
Selon les renseignements fournis par l’employeur, le retard en question privera environ 300 membres du montant forfaitaire prévu. Parmi ces membres, on retrouve non seulement ceux et celles qui ont vaillamment combattu les feux de forêt, mais aussi les personnes qui occupaient un poste saisonnier dans un des sites historiques du Canada tout comme les étudiantes et étudiants au cœur d’une crise nationale du logement. L’AFPC a négocié une entente pour aider les travailleurs saisonniers et temporaires, et non pas pour les laisser s’appauvrir.
Passez à l’action
Après avoir attendu huit semaines pour signer la convention collective conclue avec l’AFPC, Parcs Canada refuse maintenant d’accorder le montant forfaitaire promis aux membres qui occupaient un poste précaire au moment de la ratification de l’entente. Dites aux ministres que ce n’est pas acceptable.