Parcs Canada : de lents progrès à la table

Les parties se sont réunies du 30 avril au 2 mai afin de poursuivre la négociation d’une nouvelle convention collective pour les quelque 4 000 membres de Parcs Canada.

Notre équipe rapporte que les négociations avancent, mais à pas de tortue. Même si l’employeur a fait de nouvelles propositions, il est réticent à discuter à fond de nos principales préoccupations. Cette semaine, presque tout le travail a porté sur des revendications non pécuniaires.

Les protections contre les ratés Phénix

Nous avons présenté nos revendications relatives à l’administration de la paye, dont le versement aux membres de l’intérêt sur le montant de leur paye s’ils ne la reçoivent pas en temps opportun. Cette disposition prévoit aussi le remboursement des frais de comptabilité ou de gestion financière aux membres qui ont dû se prévaloir de ces services en raison de problèmes fiscaux. Parmi les autres dispositions, notons les protections relatives au remboursement des trop payés et les avances de salaire d’urgence. L’employeur n’a pas encore réagi à ces revendications.

L’importance du congé pour violence familiale

Notre exposé sur la valeur du congé pour violence familiale a été l’événement marquant de la semaine. Nous avons présenté des recherches probantes sur ce que vivent les victimes de violence familiale et sur les répercussions de cette violence au travail. Notre équipe a mis l’accent sur l’importance des mesures d’adaptation et sur le coût de l’inaction. L’employeur semblait réceptif et la discussion a été productive.

Autres revendications clés : rien ne bouge

Nous avons poursuivi les discussions sur les congés annuels, la dénonciation, le Programme d’apprentissage mixte, les jours fériés payés, les congés payés pour accident du travail et la participation au Conseil national mixte. Notre équipe de négo n’a rien obtenu d’autre que de modestes améliorations au libellé sur le harcèlement et à certains articles portant sur la famille.

L’équipe de négo rejette les concessions

Malheureusement, l’employeur s’entête à demander des concessions relatives au personnel saisonnier. Il veut calculer au prorata ses congés pour obligations familiales, ce qui en réduira éventuellement le nombre. Notre équipe a déclaré sans ambages à l’employeur que nous n’accepterons aucune concession.

Nous retournons à la table du 28 au 30 mai. 

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3 Mai 2019