Négos FB : pas question de faire confiance à l’ASFC avec nos heures de travail

L’équipe de négo du groupe FB a continué à revendiquer un meilleur climat de travail à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) durant les négociations avec le Conseil du Trésor la semaine du 20 janvier. L’employeur, pour sa part, a refusé toute amélioration digne de ce nom.

Voici les questions soulevées par notre équipe de négociation.

Insignes nominatifs : L’employeur insiste toujours sur le port d’un insigne qui identifie les agentes et agents par leur nom. Notre équipe a rappelé que cette pratique compromet la sécurité de nos membres, ce qui est inacceptable.

Billets du médecin : Notre équipe s’est opposée fermement à ce que les membres soient tenus de présenter un billet du médecin lorsqu’ils sont malades. Et si l’ASFC y tient, elle devrait rembourser les membres pour le coût du billet.

Pause repas payée : L’employeur a rejeté notre revendication, mais nous n’avons pas reculé. S’ils ne veulent pas être obligés de porter leur équipement durant le repas, nos membres doivent prendre le temps de l’enlever, puis de le remettre à la fin de la pause. C’est pour cette raison que la pause repas doit être payée, comme c’est le cas dans d’autres agences d’application de la loi.

Temps rémunéré pour l’entraînement au maniement des armes à feu : Nous demandons que la convention collective prévoit l’équivalent de deux quarts de travail rémunérés par année pour l’entraînement au maniement des armes à feu.

Ancienneté et choix des lieux de travail : Il existe de graves lacunes dans le processus d’affectation des agents à d’autres districts ou régions. Partout au pays, des agents désirent être affectés à d’autres lieux de travail. Mais, à l’heure actuelle, l’employeur refuse des affectations à des agents qui ont de l’ancienneté et va même jusqu’à affecter de nouvelles recrues à des endroits qui sont déjà dans la mire d’agents syndiqués. Nous demandons à l’employeur d’adopter un processus d’affectation juste et transparent qui prend en compte l’ancienneté des agents qui veulent changer de district ou de région.

Télétravail : Nous avons une fois de plus soulevé la question du droit au télétravail de nos membres qui ne portent pas l’uniforme. Nous ne comprenons pas pourquoi les chefs et les surintendants ont droit au télétravail, mais pas le reste du personnel qui a besoin d’un accommodement. Ce n’est qu’un autre exemple de l’application, par l’ASFC, du principe des deux poids deux mesures qui accorde un traitement de faveur à la direction. Il est important que la convention collective renferme des dispositions pour mettre fin à cette iniquité.

EPHV : L’ASFC propose que l’aménagement des postes à horaire variable ne soit plus négocié, mais établi en « consultation » avec le syndicat. Mais, à L’ASFC, « consulter » veut trop souvent dire « imposer ». Nous avons donc rejeté cette proposition. Notre équipe ne fait pas confiance à la direction de l’ASFC lorsqu’il s’agit de nos heures de travail.

Nous avons aussi discuté des conditions de travail des étudiants et de l’indemnité de maître-chien, et avons réitéré notre position sur la réforme du régime de retraite.

Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez syndicatafpc.ca/fb. Nous vous tiendrons au courant des résultats de la prochaine séance de négo, qui aura lieu le 23 février.

 Pour en savoir davantage sur les négos aux autres tables du Conseil du Trésor, consultez syndicatafpc.ca/conseil-du-trésor.

Nous défendons haut et fort notre métier!

Au cours des années, les membres FB ont pu remporter de grandes victoires ensemble. L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale, et l’un des plus gros syndicats du secteur public au pays. Aucun autre syndicat n’a autant d’expérience en tant qu’agent négociateur et représentant des fonctionnaires fédéraux que l’AFPC-SDI. 

  • En 2006, nous avons remporté le droit au port d’arme pour les agentes et agents de services frontaliers.
  • Depuis 2007, grâce aux efforts de l’AFPC-SDI, la rémunération des nouveaux douaniers de première ligne a augmenté de 48 %, y compris une hausse de 17,5 % en 2018.
  • Nous avons aussi remporté d’importants droits pour le personnel qui travaille par poste, notamment des mesures de protection pour l’aménagement d’horaires de postes variables et le droit d’ancienneté.

Ensemble, nous continuerons à travailler et à exercer des pressions sur l’employeur afin d’améliorer les conditions de travail des membres FB de façon novatrice.

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23 Janvier 2020