Les dernières années ont été difficiles pour la main-d’œuvre canadienne. La pandémie a bouleversé le monde du travail et poussé bien des gens à leurs limites. Aujourd’hui, elle est à blâmer pour la hausse alarmante du coût de la nourriture et des prix à la pompe, et bien des familles peinent à joindre les deux bouts.
Devant l’incertitude, on ne sait pas toujours vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. C’est le cas des travailleuses et des travailleurs précaires et marginalisés, qui sont les plus touchés.
Chose certaine, la meilleure façon qu’ont les personnes salariées de se protéger et d’obtenir des salaires décents qui suivent l’inflation galopante, c’est de grossir les rangs d’un syndicat puissant et organisé.
Grâce au poids des syndicats à la table de négociation, leurs membres sont mieux rémunérés et plus en sécurité au travail. Voilà pourquoi, devant l’incertitude grandissante face à l’avenir et à la situation économique du pays, de plus en plus de travailleuses et travailleurs se tournent vers l’AFPC. Depuis le dernier congrès national en 2018, le nombre de membres est passé à 230 000, soit plus de 30 000 nouveaux membres de partout au pays.
Et l’AFPC ne fait pas cavalier seul : après des années de recul progressif, le taux de syndicalisation au pays a bondi durant la pandémie, surtout dans les secteurs les plus touchés comme la santé et le commerce au détail. En 2021, il se chiffrait à 30,9 %.
Beaucoup de nouveaux membres de l’AFPC proviennent d’autres secteurs vulnérables (universités, industrie du jeu, organismes sans but lucratif), où la sécurité d’emploi est précaire et le travail principalement contractuel.
C’est dans ces secteurs que l’AFPC a remporté récemment ses plus grandes victoires : meilleurs salaires, stabilité d’emploi, accès aux congés parental et de maternité et uniformité des droits de scolarité.
Au cours des prochains mois, le pouvoir de mobilisation et de négociation de contrats béton de notre syndicat sera mis à l’épreuve. L’inflation n’ayant pas terminé sa course, l’AFPC compte sur la solidarité et la ténacité de ses membres pour contrer les suppressions de postes et les mesures d’austérité, et obtenir des salaires et des conditions de travail équitables.
Étant l’un des principaux syndicats canadiens, l’AFPC a le pouvoir de réaliser ces gains et bien d’autres. Or, son pouvoir dépend de la volonté de ses membres à se mobiliser et à se battre à ses côtés. Je vous exhorte donc tous et toutes à vous intéresser aux négociations, à appuyer votre équipe de négo et à agir pour changer les choses.