Déclaration de Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC, et de Shimen Fayad, présidente nationale du STSE
L’AFPC et le Syndicat des travailleurs de la santé et de l’environnement (STSE) appuient sans réserve les agentes et agents des pêches qui réclament depuis longtemps un milieu de travail sécuritaire et de l’équipement de protection individuelle adéquat.
Les agentes et agents du ministère des Pêches et des Océans de la région des Maritimes n’ont eu d’autre choix que de refuser de travailler, car ils craignent vivement pour leur sécurité.
En effet, beaucoup évoluent dans des conditions de plus en plus hasardeuses – risque de violence physique, harcèlement verbal, menaces, crime organisé, braconnage et utilisation en hausse de fusils de chasse. Ces conditions compromettent leur sécurité alors qu’ils travaillent à protéger la population canadienne.
Les agentes et agents des pêches jouent un rôle crucial dans la protection du secteur de la pêche canadien : ils voient à l’application des lois sur la conservation de la faune marine, en plus de nous faire profiter de leur expertise indispensable lorsqu’une crise maritime survient.
Nous demandons donc à l’employeur que ses évaluations des risques de violence, ses formations et l’équipement de protection individuelle qu’il fournit soient conformes au Code canadien du travail. Les agentes et agents des pêches s’appliquent à démontrer les dangers qui les guettent et formulent des recommandations depuis des années, mais en vain. Nous exigeons que ces travailleuses et travailleurs obtiennent l’équipement de protection individuelle, la formation et les ressources dont ils ont besoin pour faire leur travail en toute sécurité, comme les autres agentes et agents de la paix et d’application de la loi.
Notre syndicat ne restera pas les bras croisés alors que des fonctionnaires – ou d’autres travailleuses et travailleurs qui protègent la population – sont forcés d’exercer leurs fonctions dans des conditions hasardeuses.