Tandis que les provinces de l’Atlantique continuent à se remettre lentement du passage de l’ouragan Fiona, le Fonds de justice sociale de l’AFPC a donné 25 000 $ au fonds de secours de la Croix-Rouge canadienne pour aider les communautés touchées. La Croix-Rouge travaille main dans la main avec les différents paliers de gouvernement pour que l’aide humanitaire parvienne aux sinistrés le plus rapidement possible. Elle collabore aussi avec les communautés autochtones pour évaluer les dégâts et déterminer leurs besoins.
La Croix-Rouge a établi un refuge à Port-aux-Basques, l’une des régions les plus durement frappées, et un autre à Sydney, au Cap-Breton. Les travaux se poursuivent pour élargir l’accès à l’hébergement d’urgence partout dans l’Atlantique.
Inondations au Pakistan
Le Fonds de justice sociale est aussi solidaire des victimes de la crise humanitaire causée par les pires inondations de l’histoire du Pakistan. Les eaux ont emporté plus d’un million d’habitations et 5 000 routes et ponts. De juin à août, il est tombé presque 190 % plus de pluie que la moyenne des 30 dernières années. Ce déluge n’a aucune commune mesure avec la saison des pluies normale au Pakistan.
L’AFPC a fait un don au fonds d’urgence d’Oxfam, qui fournira de l’aide alimentaire, de l’eau et un soutien sanitaire à la population, y compris des trousses d’hygiène et des abris d’urgence.
Les inondations catastrophiques au Pakistan et l’ouragan Fiona nous rappellent que les changements climatiques et l’une de leurs conséquences – les conditions climatiques extrêmes – sont là pour de bon.
« Ces catastrophes ne sont pas des cas isolés, mais des manifestations d’une crise climatique planétaire qu’il faut affronter de toute urgence », insiste Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Le Canada et les autres pays doivent agir maintenant pour éviter le pire de la crise aux générations futures. »
Le Centre canadien de politiques alternatives croit que le Canada peut devenir un chef de file mondial de la lutte contre les changements climatiques. Découvrez ce qu’il propose dans son budget fédéral alternatif 2023.
Le Pakistan, qui produit moins de 1 % des émissions de carbone de la planète, est l’un des pays les plus durement frappés par les changements climatiques. À l’heure actuelle, le tiers du pays est sous l’eau, et plus de 33 millions de personnes subissent les contrecoups de la pire catastrophe climatique des dix dernières années.
À l’arrivée des pluies diluviennes, les agriculteurs, pauvres parmi les pauvres, étaient encore sous le choc d’une invasion massive de criquets, exacerbée par la sécheresse, les canicules et l’inflation galopante due à la guerre en Ukraine. Les inondations ont submergé les rizières, dévasté les vergers et endommagé les récoltes. L’Indus – l’un des plus longs fleuves du monde – a submergé plus de deux millions d’acres, à savoir 15 % des rizières et 40 % des plantations de coton.
Cette mousson sans précédent continue à détruire et à déplacer d’innombrables communautés vulnérables à la grandeur du Pakistan. La perte de tant de récoltes laisse des millions de personnes sans gagne-pain, et l’insécurité alimentaire généralisée s’ajoute à une crise sanitaire et économique qui va en s’intensifiant. Plus de 1 600 personnes ont perdu la vie et il faudra des années avant que le Pakistan se relève des dommages et des conséquences des maladies transmises par l’eau.