Alors que le gouvernement Ford recule sur sa position de couper le Commissariat aux services en français en Ontario, l’Alliance de la Fonction publique du Canada croit que la communauté franco-ontarienne a le droit à une université francophone sur son territoire. Rappelons que ce changement de cap politique survient quelques jours après que le gouvernement ontarien ait annoncé des coupes dans les institutions francophones de l’Ontario, semant ainsi la consternation partout au pays.
« Le Canada fait la promotion de valeurs inclusives partout dans le monde. Pourquoi l’Ontario agirait différemment ? Ce recul est un premier pas dans la bonne direction, mais suspendre le projet d’une université francophone reste choquant. Le gouvernement équilibre sont budget sur le dos des franco-ontariens. C’est honteux, » souligne Sharon DeSousa, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Ontario.
« Doug Ford représente la division et le ressentiment, et il a tenté de faire appel à ce qu'il y a de pire en nous pour des gains politiques », a déclaré Greg McGillis, vice-président exécutif régional de l'AFPC-RCN. « Heureusement, les Ontariens et les Canadiens de partout ont pris la parole et l'ont forcé à reculer. La lutte n'est pas encore terminée, mais ensemble, nous pouvons faire en sorte que l'Ontario demeure un chef de file dans le rassemblement des Canadiens et la protection des minorités linguistiques. »
« Le Québec a été un phare dans la protection du français tout en assurant les droits acquis à sa minorité linguistique. Il est possible de travailler ensemble et de protéger le français au Canada. Plus de 600 000 franco-ontariens ne méritent rien de moins. Soyons solidaires, » conclut Magali Picard, vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC.
L’AFPC invite ses membres à participer à la manifestation du 1er décembre.