L’AFPC : OUI aux milieux de travail trans-inclusifs, NON à l’interdiction des dons de sang

Le 17 mai, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l’AFPC se joindra aux travailleuses et travailleurs LGBTQ2+ du monde entier pour réclamer la fin de l’oppression et de la discrimination à l’égard des minorités sexuelles ou de genre.

Solidarité internationale

Les personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer continuent de faire l’objet de persécution sur toute la planète. Selon l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (ILGA), aujourd’hui l’homosexualité est illégale sous certaines formes dans 70 pays et même passible de mort dans six États membres des Nations Unies.

Le Brunei est le tout dernier pays à faire les manchettes sur cette question. En avril, ses législateurs ont statué que les rapports sexuels entre femmes seraient punis d’une peine de 40 coups de canne et/ou de 10 ans de prison, tandis que les rapports sexuels entre hommes seraient passibles de mort par lapidation.

Mais face à la pression internationale, le pays a depuis lors fait marche arrière. En effet, il a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’il avait instauré un moratoire sur les condamnations à mort des citoyens LGBTQ2+, mais que ceux-ci pourraient toujours être arrêtés, inculpés, emprisonnés ou passibles d’autres peines. La situation au Brunei illustre très bien l’importance de la solidarité internationale pour amener progressivement le changement.

Chez nous

Au Canada, la discrimination et le harcèlement continuent de marquer la vie de nombreuses personnes trans et queer.

Selon une étude réalisée en 2015 (en anglais seulement), 47 % des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles et 90 % des personnes trans se disent victimes de harcèlement et/ou de violence au travail en raison de leur orientation sexuelle ou de leur expression de genre.

Encore aujourd’hui, on refuse à des hommes queer, des femmes trans et des personnes non binaires de donner du sang, de la moelle osseuse ou des organes. Les libéraux de Trudeau avaient promis de mettre fin à cette pratique discriminatoire, mais ils n’ont pas totalement réussi. L’interdiction est toujours en vigueur pour les personnes ayant eu certains types de relations sexuelles au cours des 12 derniers mois.

L’AFPC passe à l’action!

L’AFPC est déterminée à créer des milieux de travail inclusifs pour tous ses membres partout au Canada. Elle compte y arriver en sensibilisant ses membres et en outillant les délégués syndicaux pour qu’ils puissent soutenir les travailleuses et travailleurs LGBTQ2+.

Cette année, nous mettons l’accent sur l’inclusion des personnes trans. L’AFPC a publié une série de ressources sur la création de milieux de travail accueillants pour les personnes trans.

Téléchargez aujourd’hui notre documentation sur la création de milieux de travail accueillants pour les personnes trans et partagez-la avec vos collègues!

Joignez-vous à l’AFPC pour pousser le gouvernement à respecter les Canadiennes et Canadiens LGBTQ2+. Le moment est venu d’élaborer des critères pour les dons de sang, de moelle osseuse et d’organes qui se fondent sur la science et non sur le genre et l’orientation sexuelle.

Contactez à votre député pour lui demander de mettre fin à l’interdiction discriminatoire du don de sang et d’organes dès maintenant!

Le 17 mai, renouvelons notre promesse de lutter pour les droits des LGBTQ2+.

Sujets: 

17 Mai 2019