L’Alliance de la Fonction publique du Canada applaudit le gouvernement de la Colombie-Britannique pour sa décision d’apporter à la loi sur les normes d’emploi et au code du travail des modifications attendues de longue date qui auront un réel effet positif sur la vie des travailleuses, des travailleurs et de leurs familles partout dans la province.
Le rétablissement de l’équité dans la loi sur les normes d’emploi – la loi qui détermine quand et comment les employés peuvent se syndiquer et qui énonce les droits et les obligations des syndicats et des employeurs syndiqués – se traduit par des dispositions visant à aider les travailleurs à exercer leur droit constitutionnel de rallier ou de créer un syndicat et d’obtenir leur première convention collective.
La loi étend en outre les droits à l’égard des employeurs successeurs, lesquels protègent les travailleurs de plusieurs secteurs, dont celui des services de sécurité, lorsque des services contractuels sont transférés ou soumis à un nouvel appel d’offres.
« En Colombie-Britannique, les salaires demeurent bas et les emplois sont de plus en plus précaires », selon Jamey Mills, vice-président exécutif régional de l’AFPC dans la province. « Et contre l’inégalité économique, le meilleur antidote est une plus grande densité syndicale. Les modifications apportées au code du travail contribueront à rétablir la nécessaire équité dans les milieux de travail syndiqués de notre province. »
La modernisation de la loi sur les normes d’emploi – la loi qui établit les normes minimales pour les lieux de travail de la province – s’exprime quant à elle par un renforcement des mesures visant à protéger les enfants et les jeunes contre le travail dangereux, des dispositions permettant aux travailleurs qui s’estiment lésés d’obtenir de l’aide plus facilement et une meilleure protection d’emploi pour les travailleurs victimes de violence entre partenaires intimes. De plus, la loi prolonge la période pendant laquelle les travailleurs peuvent recouvrer des sommes dues auprès de leur employeur, interdit aux employeurs de conserver les pourboires et les autres gratifications offertes au personnel et crée un cadre légal qui réglemente les pourboires et leur mise en commun.
Ces mesures s’appliquent à tous les milieux de travail, syndiqués ou non, et protègent les droits de tous les travailleurs.
« Les normes d’emploi sont particulièrement importantes pour les travailleurs les plus vulnérables, comme les femmes, les immigrants, les minorités, les jeunes et les travailleurs précaires, poursuit Mills. Notre syndicat revendique depuis longtemps une meilleure équité pour tous et des milieux de travail sains, sécuritaires et respectueux. Les membres de la Colombie-Britannique sont heureux de voir que le gouvernement remet en vigueur des protections et des droits essentiels qui avaient été éliminés par le précédent gouvernement. »
L’AFPC-C.-B., aux côtés de la Fédération du travail de la Colombie-Britannique, des syndicats affiliés et de groupes communautaires, a participé aux consultations du gouvernement et à la campagne « Les travailleurs méritent mieux » de la Fédération, qui mettait l’accent sur des histoires de travailleurs pour démontrer la nécessité de modifier les deux lois provinciales en question.
Ces lois touchent deux sections locales à charte directe de l’AFPC en Colombie-Britannique : la section locale 22000 (Autorité sanitaire des Premières Nations) et la section locale 20500 (Syndicat des commissionnaires de la Colombie-Britannique).